De « la folie » à la première victoire pour Ladynamips Roche-sur-Yon Vendée

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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C’est ce qu’on peut qualifier de début réussi. Nouvelle formation de N1, la Ladynamips Roche-sur-Yon Vendée Cyclisme a commencé 2024 avec une victoire. Et quoi de mieux qu’une victoire collective, sur un contre-la-montre par équipes, pour lancer la machine (voir classement). "On ne pouvait pas rêver mieux pour nos débuts, nous sommes fières. Nous étions venues reconnaître le parcours les 20 et 21 janvier. Mais entre bien travailler et conclure, c'est autre chose. Battre Lanester de trois secondes, c'était chaud. Toutes ces équipes, ça nous tire vers le haut", raconte Delphine Ledoux, directrice sportive. "Ça fait vraiment du bien de gagner. En plus, on est une nouvelle équipe et même si on se connaissait, on n’était pas forcément toutes coéquipières l’an passé. Ça fait encore plus plaisir de gagner aujourd’hui car hier (samedi) on aurait aimé s’imposer", ajoute Chloé Schoenenberger, membre de l’équipe victorieuse.

Le repérage de mi-janvier a permis non seulement de visualiser le parcours, mais surtout de prendre des automatismes. "Ça nous a permis de caler les positions. On a réussi à trouver rapidement un ordre et une cohésion. C’est cool. J’ai passé quelques parties techniques devant mais on avait dit de sécuriser et de ne pas prendre trop de risques", explique Chloé Schoenenberger, avant de rentrer davantage dans les détails. "J’ai lancé l’équipe, ensuite Marie (Dezandez) a pris le relais car on est deux bonnes rouleuses. Après, il y avait Inès (Van der Linden) car elle est en confiance. On fait en fonction de ça mais aussi de la taille des filles. Avec Sarah (Pope) et Inès, on est les plus vieilles du groupe donc on se doit de driver les plus jeunes, de fédérer ce groupe. C’est un rôle agréable. On essaie de transmettre et d’apporter notre expérience sans prétention".

« AU FINAL, MON DISCOURS N’ÉTAIT PAS SI MAUVAIS »

Ainsi, les capitaines de route jouent un rôle nécessaire dans ces premiers coups de pédale ensemble. "Ça met l’équipe sur de bons rails surtout qu’on était dans le flou en ce début de saison. On ne connaissait pas le niveau que l’équipe pouvait avoir. On n’est pas ridicule. On peut faire de belles choses. Il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas", se réjouit l'ancienne Rochelaise. Avec cette première réussite aux Plages Vendéennes, à domicile, Delphine Ledoux se rappelle du point de départ de l’équipe. "Quand nous avons annoncé qu'on montait une DN1, beaucoup m'ont dit « tu es une malade, tu ne pourras jamais recruter personne ». On s'y est pris tard mais je suis en train de prouver que ma folie est en train de réussir. Je remercie Yannick Leclerc le président, et tous les bénévoles du club de la Roche et les partenaires. Cette victoire leur revient aussi".

La technicienne a ajouté ses maillons à la chaine. "La première recrue, c'était Flavie Arnould que j'avais rencontrée dans une réunion de la FFC sept-huit mois avant. Je m'étais dit que si j'arrivais à monter une équipe, ce serait la première que j'appellerais". Avant d’ajouter Sarah Pope, Maëva Neveux et les éléments de la Roche. "Ensuite j'ai appelé Chloé Schoenenberger. On m'avait aussi pris pour une folle : « elle ne te connaît pas, jamais elle ne te suivra ». Au final mon discours n'était pas si mauvais que ça puisqu'elle est venue". Tout comme Inès Van der Linden et Marie Dezandez. "La mayonnaise a pris directement". Et le projet de N1 commence ainsi à prendre du sens. "On a souhaité continuer de faire grandir les filles formées au club sans qu'elles nous quittent. En DN2, il y avait déjà l'équipe du comité de Vendée, c'était un peu embêtant de rentrer en concurrence avec elles. Il ne nous restait plus qu'à monter une DN1". Et pour le moment, l’idée est cohérente.

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Portrait de Chloé SCHOENENBERGER