Cette fois, Rémi Capron est vraiment avec les grands

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Rémi Capron est dans le grand bain, pour de bon. Déjà passé par la case Continentale dès sa sortie des rangs Juniors, en 2019 et 2020, l’Isérois retrouve la troisième division mondiale cette année. Mais son expérience chez Van Rysel-Roubaix n’aura assurément rien à voir avec ses précédentes, chez IAM Excelsior et Akros. “Cette fois-ci, c’est un cap de passé. J’ai déjà un peu connu les pros lors de mes deux premières années Espoirs. Mais là, ce n’est pas la même chose. Le calendrier ne sera pas du tout le même. À l’époque, j’avais couru quasi exclusivement des courses Espoirs. Là, je suis avec les grands”.

Dans quel état d’esprit le résident d’Aix-les-Bains (Savoie) aborde-t-il cette saison sous le maillot rose de la formation nordiste ? “Sans me prendre la tête, promet-il. Je suis dans le même état d’esprit qu’en amateurs. Le but est toujours de gagner des courses, ou du moins d’aider l’équipe à en gagner”. Est-ce à dire qu’il se veut ambitieux dès ses premiers tours de roues à ce niveau ? “C’est difficile de jauger. Quand je vois des jeunes comme (Thomas) Gachignard marcher, je me dis pourquoi pas car chez les amateurs, j’avais largement leur niveau. Je pense donc que ça peut le faire, mais sûrement après un petit temps d’adaptation”.

UN PROGRAMME ADAPTÉ À SES QUALITÉS D'ENTRÉE

Pas question pour autant de sauter les étapes pour l’ancien sociétaire du VC Villefranche Beaujolais. Rémi Capron se doute bien qu’il ne va pas enchaîner les succès ni même les grosses performances, comme il l’avait fait l’an dernier au niveau inférieur. “Forcément, ça va faire bizarre. Quand on gagne souvent, on est reconnu et respecté dans le peloton amateur. Ici on n’est personne. Il faut faire sa place. Psychologiquement, ça peut être dur mais c’est une étape comme une autre à passer”.

Sur le papier, le mois de février doit être une belle entrée en matière pour lui. Après le Grand Prix de Marseille, il est actuellement présent sur l’Etoile de Bessèges, puis enchaînera avec la Classic Var, le Tour des Alpes-Maritimes et les Boucles Drôme-Ardèche. “L’équipe m’a concocté un programme adapté à mes qualités”. De quoi pouvoir directement se jauger. Et éventuellement se mettre en confiance. “Certains circuits me correspondent sur le début de saison. Pas pour gagner, mais pour me faire plaisir et décrocher quelques accessits, pourquoi pas. Ce serait intéressant d’être directement dans le match mais on sait que c’est dur. De grands noms sont là, à Bessèges, directement pour performer”. Nul doute que Rémi Capron ne demande qu’à être agréablement surpris.

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