Amandine Fouquenet est “assez satisfaite”. Ce dimanche, elle a pris place dans le Top 15 à Benidorm, lors de la manche espagnole de la Coupe du Monde Élites Femmes de cyclo-cross (voir classement). “J’ai eu un peu de mal au début parce que je me suis fait enfermer au départ et la ligne droite n’est pas assez longue. On arrive rapidement dans une partie technique. J’ai dû descendre du vélo et je me suis vite fait monter le cœur. L’année dernière déjà, ce départ était assez compliqué même si ce n’était pas le même. Il fallait s’y attendre”, expliquait-elle auprès de DirectVelo à sa descente de machine.

“J’ai eu besoin de souffler assez vite. Sur la partie asphaltée, je voyais des filles au loin, j’avais envie de rentrer mais ce n’était pas simple et il ne fallait pas exploser”. La sociétaire de la formation Arkéa-B&B Hôtels a ensuite longtemps fait le yo-yo avec la Canadienne Maghalie Rochette. “C’était bien, on a pu se pousser l’une et l’autre”. Puis la Bretonne a effectué une belle remontée dans le dernier tour. “Je revenais, je sentais que les filles faiblissaient. La route m’a avantagé par rapport à des pures spécialistes”.

« JE N’AVANCERAI PAS SI JE RESTE SUR CET ÉCHEC »

Malheureusement pour elle, la vice-Championne de France est partie de trop loin pour espérer intégrer le Top 10. “Je suis satisfaite d’être revenue fort. Mais quand on part de loin au départ, on sait que le Top 10 est compliqué à jouer. C’est quand même dommage mais c’est la course”. A-t-elle apprécié ce circuit atypique ? “Ce n’est pas vraiment le genre de circuit qui m’avantage. J’aime bien quand on est dans la boue, liquide. Mais ça change et les conditions sont les mêmes pour tout le monde”.

Une semaine après le Championnat national, la déception est passée. “J’avais l’objectif de ramener le maillot mais il faut passer à autre-chose. Je n’avancerai pas si je reste sur cet échec. Il y a de quoi faire encore ces deux prochaines semaines, puis la saison sur route arrivera assez vite même si je ne reprendrai que le 17 mars. J’ai hâte aussi de courir avec les filles”. D’ici-là, il y aura encore le gros rendez-vous du Mondial. “Comme pour le Championnat de France, si ça ne marche pas tant pis car au moins, je sais que j’aurai tout fait pour y arriver”.