En route pour Paris, Thomas Boudat fait « le maximum » pour être aux Jeux

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Comme une évidence, Thomas Boudat et Valentin Tabellion ont conservé leur titre de Champions de France de l’Américaine. Avec un compteur final de 141 points, la paire de Van Rysel-Roubaix Lille Métropole a doublé cinq fois laissant les autres équipes batailler pour les places sur le podium. "On était vraiment homogène. On savait qu’on avait les moyens de peser sur la course. On voulait finir ce Championnat d’une belle façon. C’est chose faite", se réjouit Thomas Boudat. La répétition générale avant le Championnat d’Europe d’Apeldoorn est donc idéale. "La sélection pour les JO, c’est en ce moment, tout le monde le sait. Il ne reste plus beaucoup d’occasions pour se montrer. Toutes les courses ont été très difficiles et très engagées. Toutes les sorties sont bonnes pour montrer qu’on est là".

Malheureux 4e la veille sur l’Omnium, Thomas Boudat a laissé quelques gouttes de sueur dans le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. "J’espère avoir gardé du jus pour Apeldoorn parce qu’hier, il y a eu un Omnium vraiment très disputé. Aujourd’hui, on a quand même fait une course très dure malgré le fait que ça paraissait simple. J’espère qu’on va pouvoir bien récupérer d’ici Apeldoorn et qu’on fera un beau Championnat d’Europe", se projette-t-il. Si tout n’est pas encore ficelé, le sprinteur de 29 ans devrait prendre part à la poursuite par équipes et à l’Américaine. "On attend les choix de Steven (Henry, sélectionneur national, NDLR)".

« SI JE N’Y SUIS PAS, C’EST QU’IL Y AURA PLUS FORT QUE MOI »

Mais pour y arriver dans les meilleures conditions, Thomas Boudat est passé par la case stage. "Avant le stage avec l’équipe de France, j’ai passé deux semaines personnellement à Tenerife pour reprendre pas trop tard la saison et ne pas rester inactif trop longtemps". Alors qu’il rappelle qu’il s’agira de sa dernière saison, le mental est donc gonflé à bloc pour donner ses derniers coups de pédale. "Je n’avais pas besoin de trop couper mentalement. J’en ai profité pour repartir à l’entraînement et faire un hiver assez studieux".

Ainsi, outre les stages collectifs, il a donc mis de sa personne pour être le plus prêt possible. "C’est obligatoire de s’investir dans des stages personnels. C’est ma dernière saison. Je ne veux rien avoir à regretter. La sélection sera ce qu’elle sera". Il s’agit bien sûr de la sélection pour les Jeux Olympiques de Paris, à l’été prochain. "Je fais le maximum pour pouvoir être dans cette sélection et aller disputer les épreuves sur les JO pour décrocher une médaille. Si je n’y suis pas, c’est qu’il y aura plus fort que moi. Dans tous les cas, je fais tout ce qu’il faut pour être au top de ma forme sur les échéances qu’on me demande". Comme cette semaine, au vélodrome national.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Thomas BOUDAT