Elles étaient quatre pour deux places dans le Top 10 en fin de course et Hélène Clauzel s’est arrachée jusqu’au bout pour terminer sur la première page du classement. Ce dimanche, la Championne de France Élites a dû se faire violence sur le circuit de Namur, face à Anna Kay, Kata Blanka Vas ou encore Laura Verdonschot (voir classement). “C’était chaud ! J’ai perdu une place mais j’en ai regagné une ! Finalement, je fais 10. Contrat rempli !”, se félicite-t-elle auprès de DirectVelo après la ligne.

La sociétaire de la formation AS Bike Racing a même un temps été en huitième position, avant de reculer à la suite d’une crevaison. “Faire 200-300 mètres à pied, ça casse les pattes. Heureusement, la crevaison était avant le poste. Mais c’était en descente, dans une partie chiante quand même à faire à pied. C’était la roue avant, donc je ne pouvais vraiment rien faire, j’ai été obligée de courir tout le long en jouant la prudence”. Durant cette manche de Coupe du Monde, l’athlète de 27 ans ne s’est pas toujours sentie au mieux. “J’avais des sensations bizarres, je crois que je suis partie un peu trop vite au premier tour. Je me suis enflammée, je pense. J’ai vite senti que j’avais les cannes dures et qu’il allait falloir se battre. Mais je n’ai rien lâché”.

OBJECTIF TOP 5

Hélène Clauzel sent la fatigue s’accumuler au fil des week-ends de compétition. Elle a ainsi décidé de faire l’impasse sur le rendez-vous à venir d’Anvers. “J’ai eu du mal à récupérer des dernières courses, notamment des conditions terribles de Flamanville, même si c’est du cyclo-cross. Une bonne semaine à la maison fera du bien. Je vais rester en famille une semaine, j’en ai besoin. Mais après, je resterai deux semaines complètes en Belgique pour éviter de faire trop de trajets”, explique celle qui était heureuse de retrouver des conditions “qui n’avaient strictement rien à voir avec les derniers week-ends. On a quasiment tout fait en vélo cette fois-ci !”.

D’ici la fin de saison, l’objectif reste le même, à savoir tenter de rentrer dans le Top 5 d’une manche de Coupe du Monde.  “Pour y arriver, je ne dois pas enchaîner de trop… On sait qu’elles sont très fortes devant mais dans un grand jour, pourquoi pas. Il ne faut pas oublier que la roue peut tourner”.