La saison prochaine, les équipes Continentales Femmes françaises auront l'obligation d'offrir un contrat avec salaire sur douze mois à leurs cyclistes qui seront détentrices d'une licence Elite professionnelle (lire ici). Le salaire doit être au moins égal au SMIC français équivalent 35 heures.

Mais la dernière version du guide d'enregistrement  des Conti féminines auprès de la FFC ajoute une exception votée par le Bureau exécutif de la FFC le 7 septembre. Les équipes auront la possibilité d'employer trois cyclistes maximum à temps partiel, supérieur ou égal à un mi-temps (il peut être à 80%), toujours sur la base du SMIC. Mais pour pouvoir obtenir ce contrat à temps partiel, les équipes devront prouver que les coureuses suivent des études supérieures au moment du dépôt du dossier.

Si l'effectif minimum d'une équipe Continentale Femmes est de huit, la FFC a décidé que pour bénéficier des trois contrats à temps partiel, les équipes devront compter un minimum de dix cyclistes payées à temps plein. Ce qui donne un effectif de treize coureuses. Le maximum autorisé par l'UCI est de seize, plus quatre spécialistes (cyclo-cross, piste, VTT).

Les équipes Continentales Hommes et Femmes, dans l'esprit de l'UCI, ne sont pas obligées d'être composées de coureurs professionnels. Elle laisse le choix aux fédérations nationales d'imposer aux Conti de leur pays d'être professionnelles ou non, ce qui explique les disparités entre pays. D'autres pays ont déjà mis en place des contrats à temps partiel. Ainsi dans les Continentales belges, les coureurs Espoirs ou les étudiants de moins de 25 ans peuvent signer un contrat partiel.

Les équipes Continentales françaises ont jusqu'au 19 octobre pour déposer les pièces à fournir à la FFC pour être examinées par la CACG en vue de la validation de l'enregistrement.