Tour de Moselle - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Simon Baran (CC Etupes) a remporté, ce dimanche, la quatrième et dernière étape du Tour de Moselle (Élite Nationale), disputée sur 153,5 kilomètres entre Marsal et Thionville. Il a devancé Sander Rietjens (Basso Team Flanders) et Kévin Avoine (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com). Henri-François Renard-Haquin s'adjuge le classement général de cette 37e édition (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

Aller à la réaction de :


3e de l'étape

« J’ai eu la chance d’être allé dans tous les coups, sauf un. Je savais qu’il y avait quelques costauds à surveiller dont (Clément) Braz Afonso. Quand il a démarré dans la bosse, j’y suis allé. J’ai connu un moment compliqué mais j’ai su refaire le jump sur le haut et rentrer une nouvelle fois sur la tête, ça prouve que j’étais en forme. Les coureurs du CC Etupes ont bien joué le coup en étant trois devant sur ce coup de huit. Ils m’ont fait la cassure aux 500 mètres, dans un rond-point. C’est bien joué de leur part et notamment de (Henri-François) Renard-Haquin. Je fais quand même un podium, c’est bien, la forme est là.

Je suis vraiment content d’avoir déjà fait un résultat dès la première étape (8e, NDLR) alors que sur le papier, ce n’était pas ce qui me convenait le mieux. Aujourd’hui (dimanche), ça s’est joué sur l’aspect tactique et je me suis malheureusement fait avoir. J’ai réussi à jouer devant jusqu’au bout. J’ai réussi à sortir à la fin à la pédale alors que j’étais marqué. Je pense montrer que j’ai ma place au niveau supérieur ».

Portrait de Nicolas BREUILLARD

Ancien leader au général

« C'était une journée d'enfer. J'ai été attaqué dès le début de l'étape. J'ai essayé de calmer les choses, de mettre un train en place mais les autres coureurs du général ne l'ont pas entendu comme ça et je me suis fait encore attaquer. J'étais tout le temps à fond et à devoir faire des efforts, ça n'a jamais débranché, ce qui est normal quand on porte le maillot. Je pensais m'en sortir mais dans le dernier GPM, un groupe part en costaud. Il n'y a rien à dire, ce sont les jambes qui ont parlé. J'ai tout donné, l'équipe a été incroyable. Léopold (Perrot) a dû abandonner en début de course, je n'avais plus que deux équipiers et ils ont été plus forts que moi. J'étais limite et eux, ils étaient tout le temps là où il fallait. On ne peut pas avoir de regrets.

Je tire un super bilan de ce Tour de Moselle. C'était très agréable d'avoir une équipe qui fonctionne bien. Je me suis régalé. Ma victoire sur la première étape, c'était vraiment mon objectif. Je suis déçu de passer à côté du général mais ça s'est fait à la pédale, je n'ai rien à dire. Je vais ensuite disputer Paris-Vierzon et le Trophée des Champions ».

Portrait de Lorenzo MARASCO

Échappé et désigné le plus combatif - notre photo -

« Il y a eu une ouverture dès les premiers cinq kilomètres. Je n’avais pas prévu d’y aller aussi tôt mais finalement, on a pris pas mal de temps. On s’entendait bien. J’ai essayé de tout jouer : les points des sprints et de la montagne. Être le plus combatif de l’épreuve n’était pas forcément l’objectif. Mais en ayant été échappé sur la première étape, puis la deuxième, je me suis dit que ça pouvait être l’occasion de repartir avec un petit trophée, sur mes routes d’entraînement, ça fait plaisir. J’ai loupé le maillot des sprints pour deux points, c’est frustrant, mais je m’en doutais. Quand je suis parti en échappée, j’ai vu qu’un coureur de l’équipe du maillot vert était là, j’ai compris qu’il allait me mener la vie dure et ça a été le cas. Mais au moins, j’ai tenté le coup. Je vais maintenant enchaîner avec la dernière manche de Coupe de France N2 (la Classique Puisaye-Forterre, NDLR) puis je basculerai sur la saison de cyclo-cross. Je commencerai le 1er octobre à Bischwiller puis à Brumath ».

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Kévin AVOINE
Portrait de Nicolas BREUILLARD
Portrait de Lorenzo MARASCO