La FDJ-Suez a assuré l’essentiel

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Mission accomplie pour la FDJ-Suez. De retour sur le Tour féminin de l’Ardèche (2.1) cette saison après deux années d’absence, la WorldTeam tricolore avait la ferme ambition d'enlever cette 21e édition. Et c’est bel et bien une représentante de l’équipe, en la personne de Marta Cavalli, qui l’a emporté dans les rues de Privas ce lundi (voir classements). Comme la veille, les protégées de Cédric Barre ont bien géré la situation sur cette septième et ultime journée de course. “On n’est jamais trop serein, il pouvait se passer plein de choses. On savait que la dernière descente était très technique. (Erica) Magnaldi - qui n'était qu'à 14 secondes au général - a pris beaucoup de risques pour essayer de nous bousculer et ça a fonctionné puisqu’on a dû s’employer en bas de la descente. Mais ça l’a fait. Sur le reste de l’étape, on était en contrôle. On avait une forte équipe pour le faire”, se félicite le technicien.

« LA VICTOIRE D'ÉTAPE ÉTAIT UN OBJECTIF SECONDAIRE »

Durant toute la première partie de l’étape, Jade Wiel a été mise à contribution pour tirer de longs bouts droits et contrôler la situation, de même que Victorie Guilman. Avant qu’Evita Muzic ne fasse parler ses qualités de grimpeuse dans le dernier GPM, le Col de la Fayolle, pour maîtriser toute tentative d’attaque. La Franc-Comtoise, qui rêvait d’une victoire d’étape, a d’ailleurs tenté sa chance en fin d’ascension mais la FDJ-Suez se contente finalement des places de 3, 4 et 5 sur la ligne d’arrivée. “Évidemment, au briefing, l’objectif N°1 était le classement général. La victoire d’étape était un objectif secondaire. L’an passé, au Women’s Tour, on avait eu une mauvaise expérience. On avait peut-être été un peu trop gourmands en voulant jouer la victoire d’étape le dernier jour (avec Clara Copponi, NDLR) et on avait perdu le classement général pour une seconde face à (Elisa) Longo Borghini, qui avait pris des bonifs sur la ligne”, rappelle Cédric Barre. Cette fois-ci, la FDJ-Suez a tenu bon jusqu’au bout.

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