Les poursuiteuses françaises y « ont cru jusqu'au bout »

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Bis repetita pour la poursuite française. Après le bronze à Saint-Quentin-en-Yvelines l'an dernier, la France termine à nouveau sur la 3e marche du podium à Glasgow. En petite finale, le quatuor Marie Le Net, Valentine Fortin, Clara Copponi et Marion Borras a battu l'Italie. "Avant le départ, on voulait vaincre cette malédiction contre l'Italie qui nous battait tout le temps. On y a cru jusqu'au bout et c'est ce qui nous a fait gagner", se félicite Clara Copponi au micro de DirectVelo.

Comme prévu, le match fut intense. Après un départ à l'avantage de l'Italie, la France est revenue à égalité à mi-course avant d'émerger progressivement dans le dernier kilomètre. "Elles partent plus vite que nous. Après, on fait moins de relais qu'elles, et un relais, c'est un dixième. On gagne du temps sur ça. On savait que ce serait moins rapide au départ, mais qu'on pouvait revenir après les trois kilomètres. On était confiante. Au final, on gagne deux bons dixièmes grâce à notre détermination", explique Valentine Fortin.

RÊVER EN GRAND

Du bronze pour la deuxième année de suite, la France s'installe comme la troisième nation mondiale de la discipline. "Mais nous avons encore beaucoup de travail à effectuer quand on voit que la Grande-Bretagne fait 4'08" et nous 4'13", cinq secondes, c'est beaucoup, mais l'objectif c'est l'an prochain", rappelle Marion Borras.

Clara Copponi est du même avis mais elle affiche un optimisme plus marqué. "Pour le moment, on est à notre place. Quand on voit où on était à Tokyo, on a bien progressé. Maintenant, il reste encore un palier à franchir. Heureusement, il nous reste une année de préparation. On s'imagine sur la boite à Paris. Il faut rêver en grand." Ce rêve bleu pourrait être merveilleux à Paris dans un an.

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Portrait de Marion BORRAS
Portrait de Clara COPPONI
Portrait de Valentine FORTIN
Portrait de Marie LE NET