Florian Grengbo : « Il faut se concentrer sur nous »

Crédit photo Patrick Pichon - FCC

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Après la déception de l'an dernier où la France avait été sortie au premier tour du Championnat du Monde à Saint-Quentin-en-Yvelines, le trio de vitesse par équipes a ramené une première médaille à la délégation tricolore, avec le bronze à Glasgow, au nez et à la barbe de la Grande-Bretagne. "On avait quelque chose à faire sur cette finale. On peut être satisfait du temps et du résultat", estime Sébastien Vigier au micro de DirectVelo. Une breloque qui revient en grande partie au dernier tour de feu de Rayan Helal, permettant à la France de signer son meilleur temps du tournoi en 42'583". "Mon tour ? Ce n'est pas compliqué. J'étais derrière Sébastien (Vigier) et dès qu'il s'est écarté, j'ai lâché les chevaux", déclare Rayan Helal.

En qualifications, le trio avait réalisé les trois tours en 42'965" et au premier tour, 42'757". "Nous sommes une équipe diesel. Nous avons souvent besoin de la qualification pour nous mettre en route. Pourquoi ? Il faudra trouver une explication", souligne Sébastien Vigier. Son coéquipier Florian Grengbo abonde dans son sens. "Jeudi, nous n'étions pas rentrés dans notre Championnat. Nous avions analysé pour bien finir le tournoi".

FLORIAN GRENGBO PAS ENCORE AU MEILLEUR NIVEAU

Pour Florian Grengbo, ce Mondial est l'occasion de retrouver l'adrénaline d'un grand rendez-vous après sa blessure (lire ici). "C'est génial d'être là avec mes potes. Il y a une belle fusion entre nous. On se comprend en un regard. C'est un plaisir de partager ce moment avec eux." Sur le plan sportif, le Bressan n'est pas encore satisfait de ses performances. "Je ne fais pas des temps de ouf, même si c'était mieux en petite finale. Je ne suis pas encore revenu à mon meilleur niveau, mais ça n'excuse rien. Sur un Championnat du Monde, tu te dois d'être performant. Si je corrige mes temps, ça sera bénéfique pour l'équipe".

Reste à savoir comment résorber l'écart avec les Pays-Bas et l'Australie. "Il faut se concentrer sur nous. Nous avons plein de choses à construire. Glasgow était un temps de passage. C'est la dernière ligne avant Paris où on n'a pas le droit de se louper. Ce seront les seuls Jeux à la maison de notre carrière, c'est un rendez-vous unique, mais maintenant il faut retourner au travail." La France a reconstruit les bases pour être au moins la troisième force du plateau dans un an.

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