La Conti TdT-Unibet a manœuvré à merveille sur le circuit final de Carhaix. Et au final, Tomas Kopecky s’est offert la troisième étape du Kreiz Breizh Élites (2.2 - voir classement). “On a fait le plan parfait avec l'équipe, savoure le Tchèque au micro de DirectVelo. À cinq tours de l'arrivée, on a mis un coup d'accélérateur dans la bosse, ça a cassé le peloton en morceaux. On était trois dans un groupe de 30 mecs”. Ils sont encore autant pour la formation néerlandaise quand ils reviennent, à quatorze, sur l’homme de tête, Ilan Larmet (Dinan Cycling Sport).

Il reste alors moins de 40 bornes sur le difficile circuit final. Mais quinze hommes, c’est trop et Tomas Kopecky décide de sortir à deux tours de la fin. Il est accompagné du Britannique Jack Rootkin-Gray. “Je pense qu'on était les deux plus forts. Il allait à fond, moi aussi”. Il parvient à distancer le coureur de Saint-Piran avant l'arrivée. “Dans la dernière montée, avant le virage, je l'ai un peu surpris et j'ai fait le forcing dans la montée, jusqu'en haut. Il est presque revenu dans ma roue, je me suis dit « oh non ». Mais finalement il a pété et j'ai été à bloc jusqu'à la fin, c'était de la souffrance”. Objectif atteint avec cette victoire pour l’ancien 3e de Paris-Tours Espoirs.

Après avoir perdu toute chance de jouer le général la veille en terminant dans le peloton, le coureur de 23 ans s’était reconcentré sur une victoire d’étape d’ici l’arrivée finale lundi. “Hier (samedi), c'était une course de fou, très dure. C'était de la loterie, il fallait jongler entre les groupes, rester devant. J'ai fait le jump je ne sais combien de fois, mais tu ne peux pas y aller sur chaque attaque. Finalement, on avait un mec dans le bon coup donc c'était bien pour nous. Mais à titre personnel, c'était fichu. Désormais, il y a cette victoire d’étape, et on a Hartthijs (De Vries) qui est passé de la 7e à la 4e place au général. C’est super pour l'équipe”. À titre personnel, l'ancien spécialiste de cyclo-cross repartira de Bretagne avec un premier succès UCI.