Juliette Labous arrive dans les meilleures dispositions sur le Tour de France après sa 2e place au Tour d’Italie il y a une dizaine de jours. “Ça met en confiance. Je n’étais pas super contente de ma forme avant le Giro et cette performance m’a complètement rassurée. Ça enlève du stress et des doutes. C’est de bon augure pour cette semaine, ça me motive“, avoue au micro de DirectVelo la sociétaire de l'équipe dsm-firmenich. 

La Franc-Comtoise, qui s’était classée 4e l’an passé, espère remonter sur le podium, comme au Giro, lors de ce Tour de France. “Je l’ai forcément dans un coin de ma tête. Ce serait un bel accomplissement de décrocher un bon résultat. Je veux me faire plaisir, tout donner et ne pas avoir de regrets“. Elle aura fort à faire face aux deux premières de l'édition inaugurale, les Néerlandaises Annemiek van Vleuten et Demi Vollering. “Cette année, elles ont vraiment tout dominé physiquement, sans pour autant être trois jambes au-dessus de tout le monde. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur une course par étapes“.

Même si le dernier week-end s'annonce décisif avec l’arrivée « mythique » au col du Tourmalet et le contre-la-montre autour de Pau, l’athlète de 24 ans se méfie des six premiers jours. “Ce sera piégeux. Il faudra rester attentive, il peut se produire des choses sur chaque étape, c’est une bonne chose pour le public. Pourquoi pas tenter sa chance lorsqu’il y aura des opportunités en prenant bien évidemment des risques mesurés pour ne pas tout perdre“. Juliette Labous pourra en tout cas compter - notamment - sur l’aide de sa compatriote et coéquipière Léa Curinier - notre photo -, qui aura pour mission de l’épauler.