Tom DONNENWIRTH

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

4e à 47" - notre photo

« Personnellement, je suis satisfait. C’est super pour moi de terminer dans le Top 5 du Championnat de France. L’équipe avait de grosses attentes, le podium aurait forcément été un bel accomplissement. C’était vraiment stratégique. Il fallait toujours être placé au début, c’est ce que j’ai fait. Je me suis un petit peu relâché au troisième tour et à ce moment-là, un gros groupe d’une dizaine de coureurs est parti. On a réussi à rentrer. À trois tours de l’arrivée, on a réussi à sortir à quatre avec Clément Braz Afonso, Guillaume Dauschy et Pierre Thierry. Ensuite, on a bien collaboré. Je ne savais pas combien de coureurs étaient devant, je pensais qu’ils étaient deux. Je pensais que j’allais faire 3e. À la fin, j’ai gardé suffisamment d’énergie pour mettre une belle cacahuète en haut.

Chacun avait sa carte pour faire une belle place. Je sais que Kévin (Avoine) était chez lui, il était très motivé pour aller chercher le maillot. On a pu compter sur une grosse force collective. À chaque fois qu’il y avait un coup qui partait, il y avait un gars de Dijon devant. C’est ce qui m’a aussi permis d’aller chercher cette belle 4e place ».

T. DONNENWIRTH

Pierre THIERRY

Morbihan Adris Gwendal Oliveux

8e à 1'09"

« C’était hyper dur, je savais que ça allait être un chantier et qu'il fallait être fort dans la tête. Je n’étais pas bien au début. Au final, plus ça allait et tout le monde était cramé. J’ai gardé à peu près le même niveau, j’ai su me ressaisir dans le final. On est sorti à trois tours de l’arrivée, il y avait de super mecs pour rouler. Dans la bosse, je tamponnais, je n’étais pas bien. J’ai réussi à rentrer sur les pavés, j’avais vraiment beaucoup de force dessus. Je mettais tout dans la descente. C’est là que je creusais l’écart à chaque fois. J’ai essayé de sortir au pied de la montée finale à deux kilomètres de l’arrivée. J’avais fait le trou, mais ils m’ont repris dans la bosse. J’ai coincé, j’avais des crampes. C’est dommage de finir 8e. Si on avait déclenché plus tôt, on aurait pu rentrer sur la tête.

J’étais dégouté de mon Championnat de France chrono. Je pensais à une sélection au Championnat du Monde. Je voulais me rattraper aujourd’hui. J’espère avoir tapé dans l’œil du sélectionneur. Je ne m’étais pas spécialement préparé pour la course en ligne. Avec l’envie, on peut toujours faire de grandes choses, j’y ai quand même cru ».

P. THIERRY

Quentin BEZZA

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

10e à 2'47"

« Au vu de la difficulté du circuit avec une arrivée au sommet et de mon gabarit, je suis content. J’ai couru presque parfaitement. Au tout début, j’ai pris un coup. Je me suis fait contrer. La grosse échappée s’est formée. Je voulais y aller, mais Kévin (Avoine) était dedans. Une fois que Kévin était devant, il ne fallait pas que je roule. Je me suis dit que ça allait rentrer, donc j’ai filoché. À un moment donné, dans la bosse pavée, on n’était plus qu’à 15“. Du coup, j’ai fait le jump sur l’échappée. Il y avait juste Gougeard devant. J’ai bouché 20 secondes dans la bosse. Après, malheureusement, Verschuren a relancé et j’ai pété de nouveau. Ensuite, il n’y avait plus grand-monde. On était encore une vingtaine à l’entame du dernier tour. J’ai refait la côte pavée à fond. On n’était plus que quatre-cinq. On a roulé jusqu’au pied de la bosse. Après, c’était un peu chacun pour sa peau. Hormis Huby qui me devance, je finis 2e du sprint.

Il ne manque pas grand-chose pour le podium avec Tom (Donnenwirth). On a fait une belle course, on n’a pas à rougir. On avait toujours quelqu’un devant, on a bien couru ».

Q. BEZZA

Florian DAUPHIN

Cre'Actuel-Marie Morin-U 22

Offensif

« Je suis dégoûté. C’est mon deuxième objectif de l’année après le Tour de Bretagne et c’est la deuxième fois qu’il m’arrive un problème. J’ai cassé mon dérailleur quand j’étais devant. Après, j’ai dû changer de vélo, c’était une course poursuite. Je suis rentré, mais ensuite, il n’y avait que des attaques. Sur un circuit comme ça, il ne faut pas avoir de problèmes et être dans une bonne journée. Je n’ai pas eu la chance de mon côté. Il fallait courir devant, j’étais toujours dans le bon timing. J’avais tout bien fait jusqu’à ce qu’un mec fasse tomber un bidon dans mon dérailleur. C’est arrivé vers le kilomètre 70. Il y avait des cassures de partout. Ma voiture était très loin. J’ai chassé. Une fois que je suis rentré, c’était compliqué. Je ne jouais plus la gagne. Mentalement, c’était dur.

J’avais vraiment bien préparé cette course, j’avais la bonne patte. Le circuit me convenait bien. Quand je vois à la fin que tout le monde était un peu cuit, c’est dommage. Je vais couper un peu désormais,  et ensuite, je ne sais pas trop ce que je vais faire ».

F. DAUPHIN