Tour d'Eure-et-Loir - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Samuel Leroux (Van Rysel-Roubaix Lille Métropole) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour d'Eure-et-Loir (2.2), disputée entre Gallardon et Argenvilliers sur une distance de 189,1 kilomètres. Il a devancé Marcin Budzinski (HRE Mazowsze Serce Polski) et Nicklas Overgaard Amdi Pedersen (Team ColoQuick).
Noa Isidore (CIC U Nantes Atlantique) conserve la tête du classement général.

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Noa ISIDORE

Leader du classement général

« Je suis super content de garder le maillot. On a vu que tout le monde était autour de moi, je tiens à remercier tous mes coéquipiers. Sans eux je ne suis pas maillot jaune ce soir. Je suis vraiment très satisfait et fier d'eux. Hier j'ai dit que j'avais confiance en eux et qu'on allait garder le maillot. Aujourd'hui on l'a prouvé. Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers, il y en a encore une à faire. On va tout donner pour le garder et le ramener à la maison. On n'a pas encore gagné, on reste focus et demain on prendra le départ avec la gnaque. »

Portrait de Maximilien PROVOST

Échappé dans le final

« L'objectif était de prendre l'échappée si elle était conséquente. Nico (Silliau) a réussi donc c'était top. Puis PH (Basset) et moi en réserve avec Lucas (Guillé) placé au général. Dans le final je n'étais pas super à l'aise dans la bosse raide. Je voulais tenter d'un peu plus loin, j'ai vu l'ouverture donc je me suis dit allez on tente. Au moins je n'aurai pas de regrets à rester dans le paquet et faire 10 au sprint. Surtout que je ne suis pas le meilleur sprinteur. Au moins j'ai tenté, et j'ai tout donné. Donc c'est bon, je suis content.

Quand je vois Budzinski, je vois le peloton 10 ou 15 mètres derrière. Je pensais qu'ils allaient réagir. Et puis moi j'avais les toxines, j'étais mort. Je n'aurais pas pu y aller, il était plus fort. Avant la pluie, j'ai dit à PH qu'on était dans une phase entre deux, que ça servait à rien de frotter et perdre du jus. Et quand la pluie est arrivée j'ai dit là il faut être placé, parce que ça remonte dans les bas côtés, tu peux plus facilement crever, tomber... J'ai peut-être fait les 90 derniers kilomètres dans les 20 premiers, et ça m'a sauvé ma journée. Je remercie les gars parce qu'on a des Espoirs 1 etc, et ils font le taff à bloc.

S'il pleuvait je savais que ça serait chantier. On dit sur le papier que ce n'est pas la course la plus dure, mais ce sont les coureurs qui font la course. On a vu que ce n'était peut-être pas le plus gros dénivelé, mais avec un peu de flotte et des coureurs qui font la course, ça rend l'étape difficile. C'est le plus fort qui gagne, il n'y a rien à dire. L'objectif était de ramener une étape, on est acteur, et il en reste une pour tout tenter. »

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