Baptiste Vadic : « Ça faisait un petit moment »

Crédit photo Théo Chevalier - DirectVelo

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Depuis le 5 mars dernier, et les ascensions à répétition de Cadoudal sur Manche-Atlantique, Baptiste Vadic n’avait plus levé les bras. Et pour le coureur du Vendée U, le temps commençait à être long. "Ça faisait un petit moment que je n’avais pas gagné. Je n’ai pas pu jouer la victoire depuis le mois de mars. J’ai eu quelques petits problèmes et un manque de confiance en moi, un manque de chance aussi. Je me concentrais un peu trop sur l’arrivée, à chaque fois". Mais ce vendredi, sur la deuxième étape de la Ronde de l’Oise, l’anomalie a été corrigée (voir classement). "Cette fois-ci, j’avais décidé de prendre un peu plus de risques. On m’a toujours dit que c’était en prenant des risques que l’on pouvait gagner des courses".

Dans le final, le vainqueur du Circuit de l’Essor a joué son va-tout. "J’ai pris un risque, justement, en attaquant à cinq bornes de l’arrivée, dans cette petite bosse que l’on avait repérée au briefing avant la course". Restait encore à tenir le coup jusqu’à la ligne. "Après la bosse, on tournait vent de dos, avec un faux-plat descendant, alors on se doutait qu’il était possible de tenir. J’ai mis une belle attaque et j’ai réussi à tenir jusqu’au bout. J’ai fait six kilomètres à fond, sans jamais me retourner et en prenant les virages à fond la caisse". Poussé par le vent, il a pu savourer ce succès de marque en Classe 2, qui est aussi son premier de la saison, lui qui avait déjà gagné sur une étape du Tour de la Mirabelle l’an passé.

C’est donc un nouveau petit cap franchi à l’approche de l’été. "Franchement, gagner en Classe 2, avec la manière, en solitaire, ça me fait vraiment plaisir. J’espère que ça va continuer ainsi. Dans tous les cas, ça me met en confiance". Plus que la journée de jeudi, qui ne lui a pas souri. "Hier (jeudi), j’étais frustré et déçu car j’avais les jambes pour être devant mais j’ai été trop attentiste. Au premier passage sur la ligne, j’ai visualisé l’arrivée sans me projeter. Le général est plié pour moi mais Nicola (Marcerou) est très bien placé. On va tout donner pour lui jusqu’à l’arrivée. Il le mérite, il fait le boulot tout le reste de l’année pour le collectif". Histoire de partager le gâteau.

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