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Tom Donnenwirth : « Je voulais vraiment honorer ma victoire »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

C’était un dimanche pas comme les autres pour Tom Donnenwirth. Vainqueur à Mende l’an passé, sous les couleurs de Pau Vélo 64, alors que le Tour du Gévaudan Occitanie était une manche de Coupe de France N3, le désormais sociétaire du SCO Dijon était de retour dans les cols lozériens le week-end dernier mais cette fois-ci, pour une manche de Coupe de France… N1. Forcément désireux de confirmer son joli numéro de 2022, le Pyrénéen a répondu présent en terminant dans le Top 10 (voir classement). Mais il n’a rien pu faire face à la force collective des coureurs de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme. Entretien.

DirectVelo : T’attendais-tu à ce que la course soit en grande partie jouée avant même le pied de la Croix-Neuve ?
Tom Donnenwirth : Oui, on s’attendait tous à ça. Entre les conditions météo et la topographie… On n’allait pas arriver à 50 mecs au pied, c’était sûr. Je me doutais qu’il n’y aurait plus qu’un petit groupe dans la montée Jalabert et ensuite, ça s’est fait à la fraîcheur, entre grimpeurs en forme. J’avais d’abord anticipé avec un petit groupe d’une quinzaine de coureurs à mi-course puis ça s’est regroupé dans la montée suivante, entre costauds. Après, il n’y a pas eu de surprise, le plus fort a gagné.

Y avait-il malgré tout une part de tactique ?
Oui, notamment sur les plateaux. Comme il n’y avait aucune équipe pour rouler, c’était assez débridé. Pendant un moment, on était en supériorité numérique à l’avant avec Lucas Beneteau, c’était vraiment intéressant pour nous. Mais les coureurs de Bourg-en-Bresse étaient trois-quatre, il n’y avait rien à faire. (Martin) Tjotta est parti dans la descente puis il a fait un gros numéro jusqu’à l’arrivée.

« J’AI DÛ CHANGER DE VÉLO AU PIED »

On imagine qu’il était particulier pour toi de revenir sur cette épreuve que tu avais remportée l’an dernier, face à une concurrence bien différente…
Oui, forcément, c’était mon objectif de cette première partie de saison. Je voulais vraiment honorer ma victoire de l’année dernière et faire bonne figure cette année face à un niveau plus relevé. Je suis très satisfait de mon Top 10 même si j’ai eu un problème mécanique au début de la montée Jalabert. Le dérailleur était bloqué tout à droite. J’ai dû changer de vélo au pied… Forcément, ce n’était pas simple. Sans ce petit problème, je pense que j’aurais pu basculer dans le groupe de contre qui s’est joué la 2e place. Mais c’est la course, ça fait partie du jeu.

Te semble-t-il important qu’il y ait une manche de Coupe de France N1 pour les grimpeurs ?
Totalement ! Il en faut pour tout le monde et notamment pour les grimpeurs, avec des parcours très difficiles. Sinon, tous les week-ends, ce sont des courses avec du dénivelé mais dans des bosses roulantes, plutôt pour les puncheurs. Et ça arrive souvent avec des pelotons de 30 ou 40. Alors je suis content qu’il y ait de belles courses comme celle-ci au calendrier. 

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