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Lukas Drapier : « C’était sauve-qui-peut »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

C’est un rendez-vous qu’il attendait depuis le début de saison. Le grimpeur de Tarbes (Hautes-Pyrénées), Lukas Drapier, débarqué chez les Bretons de Sojasun espoir-ACNC l’hiver dernier pour découvrir un nouvel environnement et se professionnaliser (lire ici), était l’une des cartes maîtresses de la formation d’Ille-et-Vilaine, dimanche dernier, au Tour du Gévaudan Occitanie. L’épreuve disputée au milieu des cols lozériens était d’autant plus importante qu’elle était cette année le théâtre d’une manche de Coupe de France N1. “Comme je n’étais pas au Tour de Bretagne, j’ai pu enchaîner quelques cols en redescendant dans le sud. J’avais bien préparé cette course”, relatait-il à chaud pour DirectVelo, quelques minutes après en avoir terminé.

Lors de cette épreuve très difficile, disputée autour de Mende avec l’enchaînement du Col de Montmirat, du Col de Laval du Tarn, de la Croix Blanche à la Malène, de la Côte de Sauveterre et bien sûr de la Croix-Neuve - la “Montée Jalabert” -, il n’y avait certainement pas de place pour le hasard. Et seuls les hommes forts pouvaient espérer jouer la gagne. “J’ai eu du mal à me mettre dedans car c’était ma première course de l’année avec des cols comme ça. Au début, ça faisait un peu bizarre. On se doutait que ça se jouerait en bonne partie dans la Malène alors il fallait absolument y être bien placé. J’ai eu un peu de mal dans la descente, je me suis retrouvé loin et j’ai dû faire l’effort pour rentrer à l’avant de la course sur le plat”. Un temps isolé puis finalement épaulé par un petit groupe de coureurs dont Baptiste Gillet (Morbihan Fybolia GOA), l’athlète de 22 ans est “remonté de groupe en groupe” pour retrouver le peloton de tête. Avant de céder à nouveau dans la Côte de Sauveterre. “Je suis resté pas loin, à dix ou vingt secondes. Puis la décision finale s’est faite dans la Jalabert”.

À l’arrivée, il loupe finalement d’un rien le Top 15 mais rentre dans les points (voir classement). “Vu la reco qu’on avait faite hier (samedi), franchement, on savait que ça allait être très dur avant la Jalabert. Je me doutais que ça n’attendrait pas la Jalabert pour faire la différence. C’était sauve-qui-peut bien avant. Au niveau de la météo, on a eu un peu de chance. Sur l’ensemble de la course, ça allait, malgré une bonne averse. On a pu se découvrir en cours de route, on a eu le soleil. C’était cool. On n’était pas à plaindre. C’est surtout la topographie qui a fait la différence et mis tout le monde a sa place”. Ce format d’une course d’un jour montagneuse en Coupe de France N1 n’était certainement pas pour déplaire au Pyrénéen. “Moi, ça me va ! Je suis carrément pour, ce sont des terrains que j’affectionne. Si ça pouvait se renouveler l’année prochaine, ce serait une bonne chose”.

 

 

 

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