Au départ de la Kattekoers-Gand-Wevelgem (1.2U) dimanche dernier, Noa Isidore n’était pas dans son assiette. “Au début, je pensais que j’allais bâcher. C’était ultra difficile et pour guerriers. J’avais très froid. Je me suis dit que je n'allais jamais voir l’arrivée. En plus, ça a borduré et je n’étais pas forcément dans les bonnes bordures“, avoue au micro de DirectVelo le sociétaire du CIC U Nantes Atlantique.

L’Espoir 1 s’est ensuite remis dedans. “Je ne me suis pas affolé. Je sais que les courses de ce genre sont très longues. C’est très usant avec cette météo. Quand on est arrivé dans les monts, je me suis senti très bien, même si j’ai du mal à mettre de la puissance sur les pavés“. Dans le final, lorsque le groupe de tête est parti, l’Aubois de 18 ans a réussi à rentrer tout seul. Puis, lors des derniers kilomètres, il a subi. “On n’a fait que s’attaquer. Je n’en pouvais plus, je n’avais plus rien. Il me manque de la caisse par rapport à des gars qui ont déjà deux-trois années chez les Espoirs. Le mec de Soudal-Quick Step (Gil Gelders, NDLR) n’arrêtait pas d’en remettre. Au bout d’un moment, il est sorti. C’était le plus fort“.

En fin de compte, le 2e du Challenge Junior-DirectVelo 2022 termine à la dernière place de ce groupe d’hommes forts, dans le Top 10 (voir classement). “Je suis très satisfait. Sur mes précédentes courses pros, j’étais en difficulté. Mais au moins chez les Espoirs, je vois que j’ai le niveau d’entrée de jeu. J’étais très motivé, ces épreuves me correspondent“. Désormais, Noa Isidore va prendre du repos dans le but d’être en pleine forme pour le Tour de Bretagne fin avril. “C’est mon gros objectif de la saison. La course est très belle. Mon but est de gagner en Classe 2“.