Gladys Verhulst : « C’est un premier test »

Crédit photo Philippe Seys

Crédit photo Philippe Seys

Gladys Verhulst y est bientôt. Ce week-end, le peloton a rendez-vous au Tour de Normandie, pour la première édition féminine de l’épreuve, répertoriée Classe 1. "Je suis motivée et excitée de  prendre le départ du Tour de Normandie. C'est chez moi et toujours agréable d'avoir un Tour dans sa région". Sa présence était forcément obligatoire pour inaugurer la course. "Je savais que je la faisais dès le début de saison. Et là plus on se rapproche plus je me dis que c’est un bel objectif qui s'ouvre et c’est surtout bien placé en mars. Je commence à avoir une bonne condition et c’est un premier test pour savoir si je peux jouer les premiers rôles".

Bien que plutôt du côté de la Haute-Normandie, celle qui évolue cette année sous les couleurs de FDJ-Suez ne sera pas dépaysée. "Je sais à quoi m'attendre, les types de routes. C'est quand même mieux d'avoir cette approche, je sais comment je vais les appréhender". Et à l’image de l’épreuve masculine disparue cette année, ce ne sera pas facile. "La première étape risque d'être dure sur la distance, avec 140 kilomètres. On sait qu'en Normandie il ne fait pas très beau tous les jours, plaisante Gladys Verhulst. S’il y a de la pluie ça risque d'être dur. La deuxième est dans le Cotentin, on est le long de la mer, s'il y a du vent ça peut faire des dégâts. Puis le troisième jour il y a quelques bosses au début, et après on peut attendre un massif. Si la décision ne se fait pas la veille, les bonifications auront leur importance".

« J’AI EU CE DÉCLIC AUX STRADE »

En Normandie, Gladys Verhulst retrouvera un public familier. "Il y a ce surplus de motivation chez moi, toute ma famille sera là tous les jours. Les villes qui accueillent sont des villes où les finaux seront un peu punchies, donc je sais à peu près ce que je vais trouver". Mais désormais résidente niçoise, elle n’a retrouvé la Normandie que ce mardi soir. "Honnêtement je n'ai pas reconnu les routes, j'ai préféré bien me préparer sur mes routes niçoises au soleil. Je vais aller m'acclimater au dix degrés d’écart entre Nice et Rouen", sourit celle qui se sent de mieux en mieux. "La forme monte, je sens que ça vient et ça me rassure. J'ai eu ce déclic aux Strade. J'ai pris mon rôle à cœur et je me suis bien défendue, les sensations sont là".

L’ancienne coureuse de Le Col-Wahoo a également réussi son passage en WorldTour. "J'ai fait un bon début, je n'ai fait presque que du WorldTour depuis janvier, j'étais dans le bain direct. Ça m'a fait du bien de démarrer plus tôt, j’ai pris de la caisse, je me sens plus prête que durant les années précédentes". Passer de la formation britannique à la FDJ-Suez a été pour Gladys Verhulst "un gros changement". Et elle compte sur ce week-end pour claquer sa première. "J'aimerais bien lever les bras, et on verra les circonstances de course. Mais d’abord prendre du plaisir et me rassurer". Pour un objectif qui ne quitte toujours pas son esprit. "Les France resteront dans un coin de ma tête, j'ai tous les ans une revanche à prendre et j’espère que ça va finir par venir". Mais d’ici là, de l’eau aura coulé sous les ponts.

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