David Dekker, de Jumbo-Visma à Arkéa-Samsic par besoin de liberté

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Durant l’intersaison, David Dekker est passé du jaune de la Jumbo-Visma au rouge d’Arkéa-Samsic. Avec un but très simple et précis en tête : trouver dans la structure bretonne une liberté qu’il n’avait jamais au sein du collectif néerlandais. “J’ai signé ici avec l’idée d’avoir beaucoup plus mon mot à dire et ma carte à jouer lors des sprints”, explique pour DirectVelo celui qui a déjà eu l’occasion de terminer 2e d’une étape du Tour d’Oman en tout début de saison. Il avait alors été devancé par son compatriote Mathieu Van der Poel (voir classement). “J’espère avoir la chance de pouvoir montrer très prochainement que je suis capable de belles choses”.

Le Néerlandais assure qu’il avait un besoin fondamental de ce nouveau challenge. “Je voulais vraiment tester quelque chose d’autre, c’était assez évident pour moi. Je ne me sentais pas mal là-bas, mais j’avais des ambitions personnelles et il n’était pas possible de vraiment jouer ma carte chez Jumbo-Visma tellement il y a de grands noms dans le groupe”. L’athlète de 25 ans se dit tout de même heureux de son expérience dans l’une des toutes meilleures équipes au monde. “J’ai beaucoup appris pendant deux ans. Le moindre petit détail compte là-bas, sur la nutrition par exemple. Rien n’est laissé au hasard. Ce sont des choses et des façons de faire que je garderai dans mon esprit et que je vais tenter de reproduire même si j’ai changé d’équipe”.

SEULEMENT 37 JOURS DE COURSE L’AN DERNIER

Désormais, David Dekker va donc être amené à avoir plus de responsabilités. Un vrai bonheur et certainement pas une pression supplémentaire. “Je ne ressens pas trop de pression. J’ai appris, l’an passé, à ne pas me mettre trop de pression, justement, car ça peut rapidement devenir contre-productif. Il faut simplement avoir confiance en ses capacités”. À son programme : une combinaison d’épreuves du plus haut-niveau mondial et de courses un petit peu moins réputées sur lesquelles il jouera régulièrement la gagne. Dernier exemple en date : sa participation à Paris-Nice, la semaine passée, et sa prochaine venue sur le Grand Prix de Denain et à la Bredene-Koksijde Classic, ce week-end. “C’est un bel exemple de cette combinaison qui me plaît”.

Dans deux mois, il aimerait se rendre sur les routes du Tour d’Italie, une épreuve qu’il avait découverte il y a deux ans et où il aimerait être le sprinteur de l’équipe. “Ce n’est pas encore décidé mais c’est clairement un objectif”. Très peu utilisé l’an passé chez Jumbo-Visma - 37 jours de course dans la saison -, David Dekker se satisfait déjà, dans tous les cas, de devenir un coureur plus important dans sa nouvelle équipe. “Les occasions de se montrer devraient être nombreuses. Je pense aussi à toutes les courses d’un jour qui arrivent et sur lesquelles je serai très ambitieux”.


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