BBB, Partenaire de l'actu de la Coupe de France N2

Anthony Macron va pouvoir reconnaître sa « course de l'année »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Anthony Macron les attendait avec impatience. Le coureur d'Arras voulait connaître le détail des étapes de la Boucle de l'Artois (voir ici) pour pouvoir les arpenter en long et en large dans le sens de la course. "Ce sont mes routes d’entrainement, donc je les connais quasiment toutes par cœur. Je vais commencer à les reconnaître, dit-il à DirectVelo. La Boucle de l'Artois, ça va vraiment être la course de l’année".

Contrairement aux années précédentes, c'est aussi sur ses routes du nord que le coureur de l'USSA Pavilly Barentin s'est préparé tout l'hiver. "Je n’ai pas fait de stage en Espagne cette année car je travaillais à mi-temps, donc j’ai quand même moins roulé. Même si je suis parti en stage deux semaines dans le sud aux vacances de Noël. J’ai plus roulé par chez moi dans le froid et pour l’instant ça a l’air d’aller". En effet, dès son entame de la saison aux Plages Vendéennes, les sensations étaient bonnes. "Je ne pensais pas être aussi bien. Je l’ai senti dès la première épreuve, à Challans. Malheureusement je chute dans le final pour le sprint. J’ai bien progressé pendant la semaine, j’ai réussi à aller chercher quelques résultats". Il s'est ainsi classé 6e à Saint-Georges-de-Pointindoux (voir sa fiche DirectVelo).

VIENNE CLASSIC PREMIER GROS OBJECTIF

Cette semaine vendéenne lui a fait autant de bien qu'un stage en Espagne. "Je vais quand même sur mes 24 ans donc plus je cours, mieux je suis. Durant les Plages, plus je courais et mieux j’étais, ça m’a fait vraiment du bien". En revanche, samedi dernier au Grand Prix de Saint-Hilaire, il n'a pas pu tenir le rythme du groupe de tête qu'il avait réussi à rejoindre. "Je voudrais être le plus régulier possible cette saison car c’est un peu mon problème d’être en dents de scie. À Saint-Hilaire, je n’avais pas de bonnes sensations, le cœur ne montait pas vraiment, je n’étais pas saignant. J’ai malgré tout tenté de faire le bond même si ce n’était pas mon rôle. On a réussi à rentrer à l’avant et quand ça a commencé à attaquer, j’ai explosé puis j’ai lâché dans la tête".

Le vainqueur des Boucles de l'Austreberthe en juillet 2022 aime les fortes chaleurs. "J’ai fait une très belle saison l’année dernière (trois victoires, NDLR) et j’aimerais faire encore mieux cette année". Premier objectif dans l'ordre chronologique, briller en Coupe de France N2. Elle débute ce dimanche avec la Vienne Classic, "un gros objectif", un mois avant « sa » course, la Boucle de l'Artois (1er-2 avril). D'ici là, Anthony Macron espère éviter une invitée surprise des deux dernières saisons. "Les deux dernières années, la même tendinite au même genou s'est déclenchée à la même période autour du 15 mars. Mais ces deux années, j'étais parti rouler en Espagne, trois semaines en janvier l'an dernier. J’avais peut-être tiré trop fort dessus trop tôt", analyse-t-il avec le recul. Anthony Macron espère que son genou le laissera tranquille avec sa préparation hivernale plus légère. Et si en plus, la chaleur printanière s'invite, tout serait réuni pour réussir sa Boucle de l'Artois.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Anthony MACRON