Kévin Le Cunff, costaud à contre-temps

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Bis repetita pour Kévin Le Cunff. Parmi les plus forts du peloton dimanche, à Ginasservis, il a été le plus costaud des coureurs du peloton, ce lundi, sur les hauteurs de Tourtour. Mais par deux fois, l’ancien coureur professionnel ne s’est pas présenté dans le dernier kilomètre de course des Boucles du Haut-Var dans la position de l’emporter, puisque piégé par des attaquants qui ont résisté au retour du paquet. “Hier (dimanche), je pense que ça pouvait le faire, mais le scénario de course a fait que… Aujourd’hui (lundi), c’était ma troisième journée consécutive en course. Je commence à le ressentir”, admet-il, à chaud, auprès de DirectVelo (voir classement).

En ce tout début de saison, les jours de course pèsent vite dans les jambes. Alors, le capitaine de route de l’équipe Dunkerque Grand Littoral s’est adapté. “Je n’ai pas voulu prendre trop de risques, j’ai préféré attendre le final comme c’était une arrivée pour moi. Ça n'a pas payé mais c’est le jeu. Je n’ai pas de regrets car les équipes de grimpeurs étaient surreprésentées, et même au complet, à 50 bornes de l’arrivée. De mon côté, je me suis retrouvé seul à ce moment-là. Le surnombre a joué, c’est normal”. Dès le premier jour, le collectif nordiste avait décidé de “prendre des automatismes” en roulant toute la journée “pour les deux sprinteurs du groupe”. Sans le résultat escompté, mais avec l’idée qu’il ne s’agit que d’une montée en puissance et d’une course de préparation avant les belles échéances à venir.

Après avoir disputé les trois premières manches des “BHV”, Kévin Le Cunff va maintenant rentrer à la maison. “C’est l’anniversaire de ma fille demain (mardi) alors je vais passer un peu de temps en famille. Puis je redescendrai pour la manche de Coupe de France à Aix-en-Provence”. Il le sait, le circuit provençal n’est pas celui qui lui convient le mieux de l’année. “Mais on viendra quand même pour bien faire”. À 34 ans, il assure ne toujours pas être lassé. Bien au contraire. “J’aime toujours autant gagner qu’avant. Que ce soit au sprint, en bosse, peu importe… Je n’aurai pas d’objectifs précis, je veux juste essayer de scorer”.

 


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