Damien Ridel : « Il fallait une bonne étoile pour ne pas tomber »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Cette année, Damien Ridel a préféré freiner dans la dernière ligne droite de Challans. "L'an dernier, j'avais chuté dans le sprint, et là on me bloque au même endroit, j'ai dû mettre un coup de frein à 200 mètres. Challans, ça me tient à cœur mais je ne voulais pas rechuter. J'ai tout fait pour revenir sur la fin mais quand tu as cinq-six vélos de retard, c'est difficile de remonter", déclare-t-il à DirectVelo après avoir décroché une place sur le podium (voir classement).

Cette première manche du Circuit des Plages Vendéennes a encoré été marquée par des chutes. "Quand on est isolé, il faut se faire sa place et c'est ça qui provoque des chutes, il fallait une bonne étoile pour ne pas tomber". Ces chutes l'ont privé du soutien de deux coéquipiers partis à l'hôpital. "J'ai dû me débrouiller tout seul. Collectivement, on était moins présent que d'autres équipes. Je suis sprinteur, j'arrive à trouver la bonne vague mais à 500 mètres, j'étais un peu loin. Les deux trains de Vendée U et Nantes sont passés à côté de moi et je me retrouve en 10e position", analyse-t-il. "Il y avait moyen de mieux faire avec un gros collectif. Tout seul c'est difficile de faire mieux que 3e, c'est une arrivée où il faut être placé. 3e, c'est de bon augure pour la suite", préfère-t-il retenir.

Damien Ridel est presque comme chez lui aux Plages Vendéennes. Après sa chute à Challans l'an dernier, il s'était imposé à Commequiers. "Les Plages sourient aux sprinteurs, il n'y a pas besoin d'être à 100% pour gagner ici. J'ai fait l'Essor basque la semaine dernière (13e des Boucles de l'Essor le samedi, NDLR), ça faisait du bien de reprendre des automatismes après notre stage une semaine avant l'Essor". Mais le week-end prochain, le sociétaire de Mayenne-V and B-Monbana sera dans le midi pour la première manche de la Coupe de France dans le Pays d'Aix-en-Provence. "C'est un objectif pour moi et pour l'équipe, annonce-t-il. On aura le front n°1, on a des gars qui marchent, on aura plusieurs cartes à jouer, grimpeurs, puncheurs, et moi en sprinteur. Il faudra s'accrocher, l'an dernier un gros groupe est arrivé pour la deuxième place". Vainqueur quatre fois en 2022, il veut être présent cette saison "dans tous les sprints, et aussi aller de l'avant sans attendre les sprints".

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