Rhône-Alpes Isère Tour - Et. 2 : Les réactions

Marco D'Urbano (GM Cycling Team) s'est imposé ce vendredi lors de la 2e étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), courue sur 166,7 kilomètres entre Montanay et Genas. L'Italien a devancé le Français Jérôme Mainard (Armée de Terre) et son compatriote Andrea Vaccher (Roth-Skoda). Marco D'Urbano s'empare du même coup du maillot jaune de leader du classement général. DIrectVelo.com a recueilli les réactions des protagonistes de l'étape.

Marco D'Urbano (GM Cycling Team)
Vainqueur de la 2e étape et nouveau maillot jaune
« J'avais de très bonnes sensations pendant l'étape. Pendant un bon moment, je ne pensais pas que nous irions au bout. C'est en toute fin de course que j'ai compris que nous allions nous jouer la victoire.
J'ai lancé mon sprint à 200m. ça m'a souri, c'est ma première victoire chez les professionnels. J'étais plutôt confiant pour le sprint. Je suis assez rapide en petit comité. Je suis un coureur qui apprécie les terrains vallonnés, je suis un puncheur.
C'est la première saison de notre équipe. Nous étions très contents d'être retenus pour cette épreuve. C'est vraiment le top de gagner aujourd'hui. Les courses en France sont une belle vitrine, c'est donc valorisant d'y briller. »

Jérôme Mainard (Armée de Terre)
2e de l'étape et du classement général
« Les sensations commencent à revenir. Cela m'aurait vraiment fait plaisir de gagner pour montrer à l'équipe qu'elle a eu raison de me faire confiance. Je n'ai pas encore disputé beaucoup de courses qui me correspondent, et puis les classes 1 c'est un autre niveau.
Avec l'arrivée des beaux jours, je devrais être plus en forme. Bon, aujourd'hui, c'était plat, il pleuvait. Même si j'ai passé la journée à l'avant, il y a forcément la déception de ne pas gagner. Comme je l'ai déjà dit, je fais du vélo pour lever les bras. A 300m de la ligne, nous étions tous à peu près à la même hauteur, à ce moment-là un coureur a lancé son sprint  mais il a déchaussé. L'Italien est passé en tête à 200m, je n'ai pas pu le remonter. J'ai taché de finir dans sa roue car je ne voulais pas prendre un temps.
J'ai repéré la 3e étape. C'est l'étape la plus difficile de ce Tour, même si ce n'est pas une étape de montagne comme il y avait par le passé. Rien n'est encore fait pour le général. Beaucoup de coureurs peuvent encore espérer s'imposer. »

Sam Oomen (Rabobank Development Team)
3e du classement général
« J'ai été victime d'une crevaison pendant l'étape. J'ai eu jusqu'à 45" de retard sur le peloton principal. Dans un premier temps, je n'avais qu'un seul équipier. Puis les trois autres se sont laissés décrocher pour m'attendre. Nous avons roulé à bloc pour rentrer, ce que nous avons réussi à faire grâce à un gros travail de notre équipe. Je n'ai jamais été trop inquiet malgré cette crevaison. Au final je suis encore bien placé au classement général.
Le maillot jaune n'est plus dans l'équipe, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Nous n'aurons pas le poids de la course à assumer. »

Mathieu Fernandes (CR4C Roanne)
Echappé puis abandon
« Je me trouvais dans la bonne échappée et je n'ai pas réussi à aller au bout de l'étape. Je me suis arrêté car je ne pouvais plus avancer. J'ai commencé à avoir froid dans la montée du GPM, puis ce fut pire dans la descente.
Une fois repris par le peloton, j'ai rapidement abandonné. J'étais gelé. Je n'avais pas spécialement prévu de m'échapper mais je pensais que ça pouvait bordurer. J'étais assez bien placé, nous sommes partis dans la traversée d'un village. Il y avait vraiment des costauds dans l'échappée, ça roulait fort. L'Italien (Marco D'Uranno) était vraiment impressionnant. Je n'ai pas de regrets, tellement j'avais froid. Mais il est vrai que je commençais à penser à un podium si nous étions arrivés tous ensemble au sprint. »

Crédit photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com
 

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