Hugo Hofstetter a passé la semaine dernière à la neige en Maurienne avec toute l'Equipe de France Espoir réunie en Maurienne. Le sprinter du CC Etupes revient sur ce stage et sur sa saison 2014, la première en DN1.

DirectVelo : Comment s'est passé ce stage avec l'équipe de France Espoirs ?
Hugo Hofstetter : C'était cool ! Il n'y avait pas d'esprit de compétition entre nous. L'atmosphère était détendue, nous avons passé de bons moments.

UNE NUIT AU REFUGE

Par exemple ?
Nous avons fait du ski de fond une journée, de la marche avec les raquettes dans la neige. Nous sommes aussi montés dans un refuge, avec le ravito dans le sac. Une fois rendu dans ce refuge, nous avons fait du feu pour nous réchauffer. Nous avons fait une raclette, nous y avons dormi. Le lendemain nous sommes redescendus.

Tu as connu l'équipe de France au Tour du Doubs. Etait-ce la même ambiance ?
Non, il y avait un peu de stress avec la compétition et du Championnat du Monde qui venait juste après. Ici en Maurienne, nous étions plus tranquilles pour parler. Nous n'avions pas à faire attention à tout, sur la nourriture par exemple. On l'a vu avec la raclette par exemple.

« JE VISERAI UNE SELECTION POUR LES CLASSIQUES »

Aurais-tu été déçu de ne pas être invité à ce stage ?
Oui, surtout après ma sélection au Tour du Doubs. C'est un moyen d'intégrer l'Equipe de France en 2015.

Avez-vous parlé du programme de l'équipe de France en 2015 ?
Dès le lundi soir. Les stages seront plus nombreux cette année. Cela permet de savoir sur quelles courses on peut jouer la sélection. Je ne vais pas postuler pour le Rhône-Alpes Isère Tour ou la Course de la Paix qui sont trop accidentés pour moi. Je viserai plus une sélection pour les classiques de début d'année.

REGULIER, PRESQUE TROP

Quel bilan fais-tu de ta saison 2014 ?
Je pense que j'ai connu une super progression. Je savais que j'avais une marge de progression. Mais je ne m'attendais pas à être autant régulier. Mais la régularité m'a coûté des Top 10 (il compte une victoire, la 3e étape des Boucles Nationales du Printemps, NDLR). J'ai commis des erreurs tactiques comme à Paris-Roubaix. En visant plus particulièrement certaines courses, j'aurais pu, peut être, plus souvent jouer la gagne, par exemple sur Paris-Tours.

Tu ne t'es pas senti un peu seul face aux trois Rabobank sur Paris-Tours ?
En effet, je me suis retrouvé assez vite le seul Français du groupe de tête. Les trois Hollandais (Teunissen, Tusveld et Oomen) étaient au-dessus du lot. J'ai vu le boulot qu'il restait à faire pour l'an prochain.

Crédit Photo : Mylène Paumier