Sébastien Duret (Bretagne-Schuller) s'est adjugé la deuxième étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), disputée sur 159.5 kilomètres entre Charvieu-Chavagneux et Saint-Genix-sur-Guiers. Il s'impose de peu devant son coéquipier Romain Hardy qui règle le groupe maillot jaune devant Julien Guay (CC Nogent-sur-Oise), Luis Laverde (Café de Colombia) et Sébastien Ivars (Charvieu-Chavagneux IC). Jérôme Coppel (Saur-Sojasun) conserve le maillot jaune de leader du RAIT. Retrouvez ci-dessous les réactions des protagonistes de l'étape.

Sébastien Duret (Bretagne-Schuller)
Vainqueur de la 2e étape
« L'objectif premier de l'équipe était le classement général. L'équipe a bien manœuvré avec deux coureurs sur quatre présents dans l'échappée formée au sommet du col du Mont Tournier. On a mis Saur-Sojasun en danger à un moment donné. J'ai bien cru que notre plan allait fonctionner. Coppel a une équipe forte, avec Bessy et Levarlet qui ont fait un énorme boulot. Ils ont fait rentrer le peloton maillot jaune sur les échappés, et là il fallait être attentif. Je suis sorti avec trois coureurs (Yoann Bagot, Christophe Laurent et Dalivier Ospina, NDLR), puis quand je me suis retrouvé seul avec Yoann Bagot, j'ai un peu joué avec lui. J'en ai gardé un peu, et j'ai tout donné dans le dernier kilomètre. C'est une belle satisfaction pour l'équipe. »

Romain Hardy (Bretagne-Schuller)
2e
« Avant le départ, la tactique était d'accompagner les coups. On craignait qu'une échappée parte et que ça fasse rideau derrière. Nous avons fait le forcing finalement dans le col du Mont Tournier afin d'isoler Coppel. On se trouve finalement à quatre, avec Eduardo, Firsanov (Designa Kokken) et Cano (Café de Colombia). Avec Eduardo, chacun passait ses relais de façon régulière. Il n'y en avait pas un qui se sacrifiait pour l'autre. On y a quand même cru quand on a compté jusqu'à 2'10'' d'avance sur le peloton maillot jaune. Puis finalement le peloton est revenu... Nous avions Sébastien (Duret) devant quand c'est ressorti. Dans le dernier kilomètre, le peloton est revenu sur ses talons, et j'essayais de contrôler. J'aime bien ce type de final, tortueux, alors j'ai pu terminer 2e. »

Yoann Bagot (VC La Pomme Marseille)
Repris à 500m de la ligne d'arrivée
« Je voulais prendre une grosse échappée, mais finalement je n'ai pas bougé et je ne le regrette pas vu que l'échappée des onze a vite été revue. Je me suis fait mal dans le col du Mont Tournier, et j'ai eu un peu de mal à m'en remettre. Ensuite, le Colombien (Ospina) a flingué, et là j'y suis allé. Nous avons assez bien collaboré ensemble (avec Dalivier Ospina, Christophe Laurent et Sébastien Duret, NDLR). Dans le dernier GPM, j'ai quasi roulé seul toute la montée. Cela me permettait de rouler à mon rythme. J'ai basculé avec Duret, et j'ai fait la descente. Le peloton nous reprend à 500 mètres de la ligne, et Duret réattaque... et là personne ne fait l'effort pour aller le chercher... Je suis déçu. J'aurais bien aimé terminer au moins deuxième car j'étais au moins aussi fort que lui. »

Dalivier Ospina (Café de Colombia)
Présent dans la dernière échappée
« Dans la première échappée de la journée, nous avions Juan Pablo Forero mais en fait c'est un sprinteur donc il a vite été distancé. Ensuite, nous avons eu Alex Cano, qui a bien fait d'attaquer car il a récupéré le maillot de meilleur grimpeur. Puis j'ai tenté ma chance... On essaiera encore les autres jours. Je ne sais pas si ça sera plus facile au niveau du parcours, car nous ne connaissons pas les étapes. En tout cas, le niveau est élevé sur cette course. Il y a des coureurs très forts, notamment Jérôme (Coppel). »