La FFC crée deux labels nationaux pour l'activité sur piste à partir de cette saison 2022-2023. D'un côté les Teams Nationale Piste Elite et de l'autre, les Teams Nationale Piste Formation.

Les équipes Elite doivent compter au moins quatre coureurs, hommes ou femmes, ou les deux. Selon la nomenclature des nouvelles licences 2023, ces athlètes devront être Elite ou Open 1. Les Juniors 2 listés par la Direction technique nationale sont aussi admis. Ils doivent être licenciés à la FFC ou en contrat avec un groupe sportif UCI français.

Les équipes Espoirs doivent réunir au moins six coureurs, hommes et/ou femmes, des Minimes aux Juniors, avec au moins deux catégories d'âge représentées. La labellisation est valable deux ans. Lors de la demande de renouvellement du label, la présence d'au moins une féminine sera obligatoire. Des clubs mais aussi des comités départementaux peuvent être labellisés.

Un classement annuel sera établi pour chacune de ces deux divisions. François Lamiraud, manager de la piste à la fédération, présente à DirectVelo cette nouveauté.

DirectVelo : Quel est le but de la création de ces équipes ?
François Lamiraud : Nous voulons valoriser les structures qui jouent déjà le jeu de la piste et en attirer d'autres, leur donner de la visibilité et la possibilité d'obtenir des subventions grâce à ce label national. Ça répond à un vrai besoin. Des clubs sont déjà venus nous voir pour être reconnus dans leur activité piste, ça colle avec le plan de relance de la piste. Il y a un enjeu de formation, de reconnaître les compétences des diplômes.

Un label mais pour quelles courses ?
C'est le nerf de la guerre. On a bien conscience que proposer le label sans course en face, c'est un problème, mais c'est un moyen. Ça demande un calendrier fourni mais il y a 250 à 300 épreuves sur piste par an.

Les équipes Formation doivent organiser des événements féminins. Pourquoi ne pas simplement imposer d'organiser une réunion pour tout le monde ?
Des clubs n'ont pas forcément de vélodrome à proximité. Cette action peut être une journée de détection, des stages de perfectionnement. Il faut éviter de mettre des barrières aux clubs qui n'ont pas de féminines tout de suite. Les journées de détection pourront permettre de trouver ces féminines.

Quelles sont les contreparties ?
C'est peu contraignant. La seule chose qu'on demande c'est une participation active aux épreuves. Les encadrants peuvent bénéficier de formations, de mise à jour. La formation Fédérale piste est relancée, on en a besoin pour la relève.