Deux grosses frayeurs mais la victoire finale pour Antoine Debons

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Antoine Debons a dû attendre l’arrivée et même les secondes qui ont suivi pour savoir s’il avait remporté les 4 Jours des As-en-Provence. Le Suisse est, en réalité, passé par toutes les émotions, ce dimanche, lors de la dernière étape tracée, comme de tradition, autour de la ville de Salon-de-Provence. Après son succès de la veille et sa prise de pouvoir, il a d’abord pu compter sur une équipe très solidaire et un scénario de course longtemps favorable, avec une échappée de six coureurs qui n’a jamais pris plus de deux minutes d’avance sur un peloton moins agité que les deux jours précédents. “Heureusement, j’ai pu compter sur une équipe vraiment solide, c’était incroyable ! Ils étaient super forts, ils ont tout fait justement. Sur le sommet de chaque bosse, ils étaient là pour m’aider, c’était génial”.

Dans le dernier tour de circuit, il s’est avéré évident que l’étape allait se jouer au sprint massif. Mais le maillot jaune s’est fait une première grosse frayeur sur un coup du sort. “C’était vraiment idéal pendant longtemps puis c’est devenu super chaud. J’ai eu une double crevaison à sept bornes de l’arrivée. J’ai pu rentrer à trois kilomètres de la ligne mais j’ai eu bien chaud, ça m’a vraiment fait peur”, insiste auprès de DirectVelo le coureur de Charvieu-Chavagneux IC. “Antoine Aebi m’a attendu. J’ai pu rentrer et c’était parfait. Ensuite, je n’avais plus qu’à croiser les doigts pour le sprint”.

Car les sueurs froides n’étaient pas terminées pour l’Helvète, qui n’avait plus véritablement son destin entre les mains lors de l’emballage final. “Ça s'est joué à la place. Si le maillot bleu (Siim Kiskonen, NDLR) avait fait 2 et pas 3, il prenait les bonifs qui lui permettaient de passer devant. J’ai eu de la chance car ça ne dépendait plus de moi”. Pour deux secondes, Antoine Debons remporte donc finalement l’épreuve provençale. “C’est vraiment super de gagner le général. Après deux victoires sur des courses d’un jour, j’avais vraiment envie de gagner un général. C’est top de pouvoir le faire. J’espère que ça pourra changer quelque chose pour mon avenir”, concède celui qui rêve désormais de passer pro en janvier prochain. “S’il le faut, au pire, je continuerai en Élite. Ce n’est pas tout ou rien. Ma saison a été tronquée, alors ce serait l’occasion de faire une saison complète mais j’espère quand même passer plus haut dès 2023. Ça va peut-être se disputer sur les toutes dernières courses de la saison”.

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