Tao Quemere veut remettre la pagaille

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Tao Quemere n’a pas vu le temps passer lors de la première étape des 4 Jours des As-en-Provence. Et pour cause : la course a été diablement animée de bout en bout. “Je ne m'attendais pas à un tel chantier mais je savais quand même qu'aux As, ça peut arriver. De gros groupes peuvent sortir à tout moment. Il fallait être attentif tout le temps. Au final, c'est une demi-surprise, on savait quand même qu'une arrivée dans un groupe restreint était envisageable”, promet l’athlète du VC Villefranche-Beaujolais auprès de DirectVelo.

Présent dans le bon groupe de 35 puis dans la bonne cassure de seize dans les deux derniers tours, il a réalisé une belle opération en vue de la suite du week-end. “Une fois que les gars ont compris qu'on pouvait mettre de gros leaders d'autres équipes un peu plus loin au général, ça a bien roulé. Même si au final, on n'a pas repris grand-chose et que ça peut encore tourner, y compris pour des coureurs battus aujourd'hui (vendredi), relativise-t-il malgré tout. C'est dommage. Je pense qu'avec une meilleure entente dans le final, on aurait pu faire un plus gros trou sur le deuxième groupe”.

« PRATIQUEMENT REPRENDRE LA COURSE À ZÉRO »

Le lauréat du dernier Tour du Beaujolais considère ainsi que “finalement, il y a encore beaucoup de coureurs qui peuvent gagner le classement général”. Sur le circuit de Mallemort, il lui a été impossible de tenter de faire la différence en fin de course. “Il y avait trois équipes très bien représentées - dont la sienne, NDLR - et forcément, ça limite les attaques. Certains ont tenté mais ils ont tout de suite été rappelés à l'ordre”.

Tout ou presque reste donc à faire et Tao Quemere - 6e de cette première étape (voir classement) - s’attend à une nouvelle grosse étape, ce samedi, sur le circuit de La Barben. “Il y a une petite hiérarchie de posée mais je sais que ça va encore bouger. Il faudra pratiquement reprendre la course à zéro et retourner au charbon. Et pourquoi pas avoir encore un chantier… En tout cas, on va faire bouger les choses !”.


 

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