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Corbas Lyon Métropole : « On a réussi à retourner les choses »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

En tête de la Coupe de France N2 avant la manche finale, le Tour du Périgord, il restait encore le plus dur à faire pour Corbas Lyon Métropole : conclure. Et c’est chose faite à l’issue des 148 kilomètres de course en Dordogne. Denis Repérant et ses hommes s’adjugent ainsi la Coupe de France N2 (voir classement), avec une 4e place de Samuel Paslier en bonus. Le directeur sportif est revenu avec DirectVelo sur cette campagne, et notamment cette dernière journée où les Lyonnais jouaient gros.

DirectVelo : Tu dois être soulagé de confirmer cette victoire en Coupe de France...
Denis Repérant : Ça a été une longue journée. Vu le circuit il fallait avoir de bonnes jambes. Je savais que ça se ferait à la jambe. On savait qu'on avait une équipe qui tenait la route. Mais tu peux avoir un jour sans, ça a été le cas pour Antoine Grand qui n'était pas dans une grosse journée. Mais je savais que Samuel Paslier enchainait les bonnes places en ce moment, qu'Adrien (Guillonnet) est un homme pour ce parcours-là. Il fallait leur faire confiance.

Dans quel état d'esprit as-tu abordé cette journée ?
J'ai passé une journée à stresser, mais en réalité ça fait même une semaine (sourire). J'ai essayé de ne pas trop le montrer, parce que je suis arrivé à Corbas Lyon Métropole avec l'espoir de gagner la N2 et monter en N1. C'est un sacré défi. Après une première manche où on s'était un peu loupé, même si Asbjorn (Madsstuen) nous avait bien sauvé la mise, une deuxième manche annulée où on avait bien préparé le truc... On a réussi à retourner les choses sur l'avant-dernière.

« UN PETIT DÉFI PERSONNEL »

Tu n'as jamais eu peur aujourd'hui ?
Je n'ai jamais douté, mais je n'ai jamais été sûr non plus. Jusqu'à l'arrivée. Tant que la ligne n'est pas passée il ne faut jamais crier victoire. Ce sont les jambes des gars qui répondent présents. Ils se sont dépassés pour tout le monde, c'est top.

Quelle était l'idée pour aujourd'hui ?
Il ne fallait pas défendre à rouler partout, il fallait faire la course et c'est ce qu'ils ont fait. Je pense que Samuel Paslier était fort, on pouvait peut-être même gagner. Mais on ne peut pas tout avoir. Gagner la Coupe de France permet déjà de récompenser le travail de tous les coéquipiers, du club, des partenaires, des bénévoles. C'était la priorité et ils ont réussi. Je n'oublie pas le staff qui est hyper important.

Tu es de nouveau un acteur de la Coupe de France... cette fois en N2 !
Il y a un an j'étais sur le podium de la Coupe de France N1 avec Dijon. Quitter Dijon n'avait pas été une période facile. J'avais pas mal de possibilités, j'ai choisi Corbas aussi pour un petit défi personnel, et que dire ! Bravo surtout aux coureurs, ce sont eux qui font le taff. Je mets l'huile dans les rouages et je fais en sorte que ça aille le mieux possible. C'est ma façon de faire. Un ami m'a dit que la méthode Denis Repérant ne devait pas être si mauvaise que ça, il m'a écrit hier soir, et je crois qu'aujourd'hui ça se confirme (sourire).


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo

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