Ewen Costiou : « J’en ai pris plein la vue »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Ewen Costiou a fini fort le Tour de l’Avenir. Le Français a passé la dernière journée à l’avant, au sein d’une échappée composée dans un premier temps de 18 coureurs. Parmi eux trois tricolores, à savoir Alex Baudin, Joris Delbove et donc Ewen Costiou. “Nous visions la victoire d’étape aujourd’hui (dimanche). Nous étions en surnombre dans l’échappée. Dans l’Iseran, il y a eu un gros tempo, rapporte-t-il au micro de DirectVelo. Plusieurs coureurs ont été éjectés rapidement du groupe. Dans la seconde partie de l'Iseran, Joris a attaqué dans un premier temps. Alex a sauté puis Joris n’a pas tenu quand nous l’avons repris”.

Le Breton promet s’être “fait la peau” pour tenir les roues jusqu’au sommet du plus haut col routier des Alpes. “Je n’étais pas bien. Je me suis dit que j’allais tout faire pour être repris le plus tard possible pour aider Romain (Grégoire) et Lenny (Martinez)”. Au moment de plonger vers Val d'Isère, ils sont encore cinq en tête - Lorenzo Milesi, Alec Segaert, Embret Svestad-Bardseng, Hannes Wilksch et Ewen Costiou -, avec 45’’ d’avance sur le groupe des favoris. “Je ne pensais pas qu’on allait aller au bout”, reconnaît l’habituel sociétaire de Côtes d’Armor-Marie Morin-U.

« CE N’EST PAS RIEN »

Mais ils n’ont jamais été revus. “Milesi a mis une attaque dans un petit coup de cul, avant la fin de la descente. J’ai suivi, on part à trois avec Segaert”. Dans la courte remontée vers Villaroger, Lorenzo Milesi s’est envolé pour s’offrir l’étape. “Je suis tombé sur plus fort que moi”. Classé 3e, Ewen Costiou est satisfait de sa performance (voir classement). “Ce résultat me met en confiance. Je suis content de finir 3e sur une étape dure comme celle-là. Je suis vraiment satisfait de faire ça après dix jours de course, ce n’est pas rien. C’était plaisant de faire toute l’étape devant. Je n’ai pas de regrets, j’ai tout mis”.

Le futur pro d’Arkéa-Samsic découvrait ce week-end la très haute-montagne en compétition. “C’est un truc de malade. Je n’avais jamais fait une course de montagne avec autant de cols. J’en ai pris plein la vue”. Il s’est aussi régalé au sein du collectif tricolore. “Nous avions une équipe de malades, avec une super bande de potes. C’est top pour l’expérience, c’était fou”.

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