Geoffrey Soupe : « Ce n’est pas la même chose »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Geoffrey Soupe tient son premier résultat significatif depuis… février 2020. Présent ce mardi dans le Top 5 de la première étape du Tour de l’Ain (2.1), le coureur de TotalEnergies n’avait plus été à pareille fête depuis une 9e place, il y a donc deux ans et demi, sur une étape puis au général du Tour d’Arabie Saoudite. “Je suis content d’avoir pu jouer, à domicile, pour la victoire même si elle n’est pas là. Les équipes aiment plus les victoires mais je suis content de rapporter un résultat qui vient récompenser le travail du groupe”, apprécie auprès de DirectVelo le coureur aidé dans le final par Paul Ourselin.

L'Aindinois de 34 ans n’avait plus couru depuis le Championnat de France, disputé le 26 juin dernier. “On s’entraîne, on sait ce qu’on vaut mais en course c’est toujours différent. Je suis satisfait, j’ai fini à bloc”. Il termine l’étape remportée par Jake Stewart sans le moindre regret (voir classement). “Je n’aurais pas pu faire mieux, je n’ai pas fait de faute. J’ai fait le maximum par rapport à la condition”.

« C’EST UN TOUT QUI FAIT QUE J’AIME CETTE COURSE »

Habitué à jouer les équipiers, il était le coureur protégé de la ProTeam française entre Châtillon-sur-Chalaronne et Treffort-Val-Revermont (150,7 kilomètres). “Il y a longtemps que je n’avais pas eu ce rôle-là. Entre un rôle de leader et d’équipier, ce n’est pas la même chose. Il faut assumer derrière. Parfois, c’est ce qui fait la différence entre un vrai leader et un mec à qui on donne sa chance de temps en temps. Je suis content par rapport à ça”.

Dans l’aire d’arrivée, Geoffrey Soupe a reçu de nombreuses félicitations. Il faut dire que le Bressan jouait à domicile. Son histoire avec l’épreuve aindinoise est forte. “Je faisais le Tour de l’Ain Cadets (en 2003 et 2004, NDLR). C’est le premier lien que j’ai eu avec le vélo pro. J’ai toujours eu une attache avec cette course, la seule qui a toujours permis aux jeunes de faire les mêmes parcours que les pros. Ce n’est pas seulement dû au fait que je suis né et que j’habite dans l’Ain. C’est un tout qui fait que j’aime cette course”. Il la dispute pour la huitième fois. “J’ai eu un beau maillot à pois ici”. Et désormais une belle place d’honneur qui va lui faire du bien.

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