Ce dimanche, Loïc Vliegen espérait décrocher sa quatrième victoire pro à l'occasion de la deuxième étape du Tour de Wallonie. À l'entame des derniers kilomètres, le Belge se trouve dans le groupe de poursuivants avant de sortir seul pour tenter de rentrer sur le futur vainqueur, Oier Lazkano (Movistar). "C'est dommage que je n'ai pas pu revenir sur lui. Il avait une grosse avance de 20 secondes. J'en ai très rapidement repris 10, mais j'ai un peu coincé. Il ne m'a pas manqué grand chose. Il avait gardé de la force pour sprinter jusqu'à la ligne. J'arrive à deux secondes. Chapeau à lui“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire d’Intermarché-Wanty-Gobert qui a échoué derrière l'Espagnol (voir classement).

Cet après-midi, entre Verviers et Herve, le Belge de 28 ans roulait dans son jardin. "Je suis chez moi. J'habite à 300 mètres d'ici. Je n'ai pas dû faire de reconnaissance avant de courir cette étape. C'est clairement un avantage. D'ailleurs, je n'étais pas le plus fort. Il y avait des grimpeurs avec un meilleur rapport poids-puissance, mais j’ai profité de mon expérience. Je savais bien que le vent serait de face dans la côte de José. C'est pour ça que j'ai attendu avant de sortir tout seul". Il y a sept ans, il s'était déjà imposé dans sa ville de Herve à l'occasion de la 50e édition de la Flèche Ardennaise. "La dernière bosse d'aujourd'hui, on la descendait à l'époque", se souvient-il.

PLUSIEURS INCIDENTS SAMEDI

À trois jours de l'arrivée finale à Chapelle-lez-Herlaimont, Loïc Vliegen est 4e du général à 11 secondes du leader Robert Stannard (Alpecin-Deceuninck). "J'ai le sentiment qu'il y aura encore des opportunités pour le classement général. C'est dur tous les jours, même si certaines étapes se finiront au sprint. C'est dommage d’avoir eu beaucoup de problèmes hier avant le Mur de Huy. J'ai eu plusieurs incidents mécaniques, puis j'ai chuté et je n'ai pas réussi à décoincer ma potence des rayons. J'ai perdu beaucoup de temps. Sans ces évènements, ça aurait peut-être été moi le leader aujourd'hui".

Vainqueur du Tour de Wallonie en 2019, il profite une nouvelle fois de sa bonne condition estivale. "À cette période, je me sens toujours bien. Chaque année, après le stage de Livigno, je suis super. C'est le moment où je n'ai plus d'allergies qui me gênent contrairement aux mois précédents. Le plan qu'on a construit avec l'équipe est le bon. Je cours beaucoup jusqu'au début des Classiques, puis je coupe pendant les allergies. C'est décevant pour moi de ne pas courir les Ardennaises, mais c’est la meilleure formule“.