Lorenzo Germani a obtenu ce jeudi sa première victoire sur une Classe 2 à l’occasion de la deuxième étape du Tour du Val d’Aoste (voir classement). “Je ressens une grosse émotion. Je ne m’attendais pas à ça. Je suis ici dans l’objectif de travailler. On avait vu qu’il valait mieux être dans des échappées lors des premières étapes. Hier, on avait Enzo (Paleni). Aujourd’hui, il y avait Finlay (Pickering), Enzo et moi. C’est une belle victoire“, se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire de Groupama-FDJ Continental qui avait terminé 2e d'une étape du Circuit des Ardennes en avril et 2e du Tour du Pays de Montbéliard la saison dernière.

L’Italien de 20 ans a d’abord été dans un premier un groupe qui a été repris. Puis, une nouvelle vague est sortie et il s’est donc retrouvé avec ses deux coéquipiers. “Derrière, on avait nos leaders Lenny (Martinez) et Reuben (Thompson). On n’a pas trop roulé. Il fallait contrôler la course. Mais on a pris de l’avance“. Le Transalpin a alors joué sa carte. “Une fois qu’on a franchi le sommet de la bosse la plus longue, j’ai fait la descente. Je savais quelle était technique. J’ai rattrapé les deux mecs partis précédemment et j’ai poursuivi mon effort“.

« J’AVAIS LA TÊTE LÉGÈRE »

Au pied de l’avant-dernière bosse, il comptait 30 secondes d’avance. “Au sommet, (Karel) Vacek est presque rentré. J’ai encore accéléré dans la descente et j’avais 40 secondes de marge avant la dernière ascension. Heureusement, elle n’était pas trop longue car j’avais des crampes. Mon directeur sportif dans la bagnole m’a aussi motivé. Une fois arrivé au sommet, je savais qu’il y avait de fortes chances que j’aille au bout“.

Depuis le Tour d’Italie Espoirs, Lorenzo Germani est sur la bonne pente. “J’étais bien motivé. Je suis sorti avec de bonnes jambes. J’étais tranquille, j’avais la tête légère et c’est ce qui m’a permis de m’imposer au Championnat d’Italie Espoirs fin juin. Il fallait que je continue sur la lancée et ça allait venir tout seul“. Désormais, son leader Lenny Martinez est en tête du classement général du Tour du Val d’Aoste devant Reuben Thompson, et Finlay Pickering se trouve au 4e rang. “On n’est que cinq. C’est un peu difficile de contrôler toute la journée. Il faudra être intelligent et courir en équipe comme on a toujours fait“.