Lenny Martinez ne passe pas inaperçu. Mardi dernier avec la WorldTeam Groupama-FDJ, l’Espoir 1 a terminé dans le Top 10 de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes (voir classement) tout en roulant dans l’avant-dernière ascension, le col de la Couillole, pour son leader David Gaudu. “Je lui ai dit que j’étais vraiment bien et il m’a dit : « si tu veux, tu peux y aller, tu peux rouler, mets-en partout ! ». J’ai roulé pour la première fois en tête de peloton chez les pros. C’était vraiment bien“, déclare-t-il à DirectVelo.

Le Nivernais qui fêtera ses 19 ans en juillet n’a pas pu redonner un coup de main dans la montée finale vers Valberg. “Dès le pied, je commençais à reculer et à perdre des places. Je ne pouvais plus aider. Puis David a attaqué, ça a scindé le groupe. Je suis monté à mon rythme“. Après sa 14e place au Tour des Alpes en avril, il a donc fait mieux sur l’épreuve française. “Depuis le Tour des Alpes, j’ai vu qu’en montagne, je n’étais pas trop mal. Un Top 15 aurait été bien. Rentrer dans le Top 10, c’est vraiment pas mal. En plus, j’ai roulé à l’avant du peloton. Ça donne des visions d’avenir et des ambitions. J’espère que ça va se reproduire dans le but d’encore évoluer pour être vraiment là tout le temps en montagne“.

« JE ME SENS PRÊT POUR EN FAIRE PARTIE »

Est-ce que 2022 sera sa première et dernière année avec la Groupama-FDJ Continental avant d’intégrer la WorldTeam ? “On en parle avec l’équipe. Quand je vois mes résultats avec la WorldTeam, je me verrais bien l’intégrer l’année prochaine. Mentalement et physiquement, je me sens prêt pour en faire partie dès la saison suivante“. En attendant, sa prochaine épreuve sera le Tour d’Italie Espoirs, du 11 au 18 juin avec la Conti. “Beaucoup de coureurs marchent. Il va falloir voir sur qui on mise selon l’état de forme et les étapes. Chacun des mes coéquipiers veut gagner une étape et tout le monde pense au général. On verra, je peux être leader comme équipier“.

Lenny Martinez a pointé une étape en particulier, l’avant dernière jugée en haut de la Fauniera. “Elle me plaît bien, c’est celle qui colle le plus à mes caractéristiques. L’ascension est longue de 20 kilomètres. L’étape est assez courte et ça permettra de me jauger en Espoirs“. Du 12 au 17 mai, avec ses collègues, il a effectué un stage dans le coin, où il a notamment reconnu la troisième étape qui passera par l'Aprica, qui a récemment vu les concurrents du Giro. “Là-bas, on a bien travaillé le coup de pédale en montagne avec différents exercices. Ces prochains jours, autour de Besançon, ce seront des entraînements normaux avec quelques séances d’endurance et des exos en bosses. Le but sera d’entretenir. Il n’y aura pas de grosses charges comme en stage“.