Valentin Retailleau : « J'étais revanchard »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Il l'avait annoncé auprès de DirectVelo il y a 24 heures : sur les routes de l'Alpes Isère Tour (2.2), Valentin Retailleau avait bien l'intention de jouer un gros coup sur une étape et de se faire plaisir (lire ici), à désormais à peine plus de deux mois de son prochain passage au sein du peloton professionnel chez AG2R Citroën. C'est chose faite et de la plus belle des manières pour le Limousin, ce samedi, puisqu'il a enlevé la quatrième et avant-dernière étape de l'épreuve (voir classement). "C'est une belle satisfaction ! J'avais déjà gagné en Classe 2 l'année dernière, sur le Tour de Bretagne. Je voulais le refaire cette année et ça a marché. Je savais que c'était une étape qui me correspondait et j'étais également déçu de la façon dont s'était déroulée la deuxième étape. J'avais été écarté sur une crevaison alors j'étais revanchard. Et c'est bien réussi !", se réjouit le lauréat auprès de DirectVelo après l'arrivée. Cette crevaison lors de la deuxième étape, il l'avait toujours en travers de la gorge. "J'avais de bonnes jambes et il y a eu cette crevaison alors que j'étais super bien placé et que mes coéquipiers avaient bien bossé. Je voulais leur renvoyer l'ascenseur. Alors j'ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir aujourd'hui (samedi)"

Le Champion de France Espoirs en titre est donc parvenu à prendre sa revanche après une étape difficile où il a dû se faire violence, notamment dans la difficile ascension du Mont du Faz, située peu après la mi-course. "Ce ne sont pas les efforts où je suis le meilleur mais je me suis accroché comme je le pouvais. J'ai même fait la descente et on s'est retrouvé à quatre. L'ascension suivante a été plus difficile pour moi, j'ai même failli me faire lâcher mais je me suis accroché en sachant que le final pouvait me convenir et finalement, j'ai réussi à sortir mon épingle du jeu. Dans la dernière bosse, j'ai senti que ça se débloquait au niveau des jambes. J'ai suivi les attaques sans chercher à moi-même provoquer les coups car je savais qu'il serait difficile de tenir avec le vent de face. Je savais surtout que ça pouvait le faire au sprint et que j'avais une bonne carte à jouer"

Encore fallait-il bien gérer son sprint. "J'étais en deuxième position derrière le maillot vert (Hartthijs De Vries, NDLR). J'étais bien abrité dans sa roue et j'ai pu le dépasser dans les derniers mètres. Maintenant, on va tout donner sur la dernière étape, on aura à cœur de se montrer à l'avant sur des routes que l'on connaît vraiment bien". Valentin Retailleau l'assure, il n'avait "pas de pression" particulière sur cette épreuve alors qu'il est d'ores-et-déjà assuré de passer pro. "Je me suis dit que ce n'était que du bonus et finalement, j'ai réussi à gagner sur une épreuve que j'avais cochée en début de saison, donc c'est cool"

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