Alpes Isère Tour - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Victor Koretzky (B&B Hôtels-KTM) a remporté, ce vendredi, la troisième étape de l’Alpes Isère Tour (2.2), courue sur 145,5 kilomètres entre Saint-Exupéry et Toussieu (Rhône). Il a devancé Romain Grégoire et Laurence Pithie (Groupama-FDJ Continental). Son coéquipier Quentin Jauregui conserve le maillot jaune de leader du classement général (voir classement).

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Portrait de Romain GRÉGOIRE

2e de l'étape

« Dans le final, j'étais devant à deux ou trois kilomètres de l'arrivée pour placer Laurence (Pithie) pour le sprint. On s'est fait déborder par les B&B, ils ont fait la cassure pour Koretzky à 2 kilomètres de l'arrivée, dans une partie très technique. J'y suis allé tout de suite dans l'optique de rouler pour Laurence mais ils ont fait la cassure derrière moi, donc je me devais d'y aller. Je finis 2e, on fait même 2 et 3. Ça reste un résultat mitigé, même si on en met deux sur le podium. On aurait préféré en avoir qu'un mais sur la première marche.

Hier (jeudi), j'ai tenté ma chance, si je voulais aller gagner l'étape c'était en sortant dans la bosse difficile. Je suis content d'avoir tenté, mais tout seul devant c'était impossible. J'espérais être accompagné, même si on n'était que trois, quatre, voire cinq, en s'entendant bien on pouvait avoir une chance. Mais seul, j'ai continué sans vraiment trop y croire.

Les jambes étaient bonnes, toute façon il faut bosser même pour la suite. Je fais pas mal d'efforts cette semaine. Ça reste une belle course, on a envie de performer, mais niveau forme physique je ne suis peut-être pas à 100% comme j'ai pu l'être au mois d'avril. Je suis peut-être plutôt dans une phase de préparation et d'affutage en vue du Giro. »

Portrait de Quentin JAUREGUI

6e de l'étape et leader du général

« On a essayé de gérer au mieux, au départ c’était un peu la gueguerre. Il y avait vent de dos et des grandes routes, on se faisait un peu attaquer dans tous les sens. Après, il y a eu une échappée de trois-quatre coureurs, on s’est dit qu’on allait gérer le plus tranquillement possible, parce qu’ils étaient assez loin au général, et il y a des équipes intéressées pour le sprint qui ont roulé. On savait que le parcours pour le sprint était sinueux. Petites routes, droite-gauche... donc on s’est bien placé. Au premier tour dans la bosse, j’ai vu qu’en haut c’était très étroit, sinueux, vraiment pour les puncheurs. J’ai dit à Cyril (Gautier), Victor (Koretzky et Schoni (Sebastian Schonberger), qu'au prochain tour, à l’arrivée, il fallait absolument être en tête si on voulait gagner.

Victor a parfaitement giclé avec Schoni et moi dans la roue. Et en fait, quand j’ai vu qu’on était 1, 2, et 3, j’ai dit a Schoni de directement faire la cassure et on voit ce qu'il se passe, au pire si ça revient je fais le sprint. Et Victor a été très fort pour faire le dernier km et demi tout seul, et ça s’est goupillé exactement comme on le pensait.

On peut dire que c'est la journée parfaite. Je conserve le maillot, et on a gagné. C’est cool, quand on a des mecs comme mes coéquipiers qui roulent pour moi, je ne vais pas cracher dans la soupe, c’est super. On va essayer de faire encore quelque chose demain et puis dimanche on attaquera la haute montagne. Mais on n'y est pas, je vais faire au jour le jour, on verra déjà demain comment ça se passe. »

Portrait de Nils BRUN

Échappé

« On avait prévu de mettre un coureur devant, c’était le plan. C’était parfait d’être à l’avant. C’est difficile d’espérer aller loin en échappée quand il y a un coureur bien placé au classement général au sein de cette échappée. Donc je comprends que le coureur du Team DSM (Pepijn Reinderink, NLDR) ait fini par se relever. Ca aurait été mieux d’être quatre ou cinq car à trois, ça faisait léger mais on a fait au mieux. On n’a jamais eu beaucoup d’avance, c’est longtemps resté à 2’00”. Mais on n’a pas tout donné. Pendant un bon moment, on a roulé assez tranquillement avec l’idée d’en garder pour en remettre une couche dans le final. Être repris à cinq ou six kilomètres de l’arrivée, ça prouve qu’il ne manquait pas grand-chose. Je suis content de mes sensations, j’ai hâte de disputer les prochaines étapes. Le Tour de Romandie était une bonne expérience, ça m’a fait du bien. »

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