Benoît Cosnefroy : « Tout est possible »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Benoît Cosnefroy connaît bien Pré-en-Pail-Saint-Samson. Il y a quatre ans, le Normand avait déjà pris la 2e place, dans cette même commune, lors de la 2e étape des Boucles de la Mayenne. “J’étais dans l’échappée et j’avais été le dernier à résister. Puis Nacer Bouhanni m’avait repris dans le sprint. C’était un scénario totalement différent”, se souvient-il. Si le puncheur d’AG2R Citroën se remémore cette journée auprès de DirectVelo, c’est parce qu’il a une nouvelle fois, quatre ans plus tard, pris la 2e place au même endroit, mais après un circuit final remanié. “C’était un beau final. J’ai pris beaucoup de plaisir avec une équipe très solide et solidaire. On a roulé, on est revenu tôt sur l’échappée pour créer une course de mouvement et c’est ce qu’il s’est passé. On a fait un tempo qui n’était pas forcément agréable pour tout le monde. Il ne faut pas oublier l’équipe TotalEnergies qui a roulé fort toute l’étape avec nous, aussi. Ce n’est pas passé loin”.

Dans le final, l’athlète de 26 ans a pris ses responsabilités en accélérant dans l’ultime difficulté du parcours, faisant ainsi exploser le peloton. “Ce n’était pas facile. En montant la bosse dans ce sens-là, il était quand même difficile de faire des écarts, même si la dernière partie était quand même compliquée. Il y avait de bons replats. La difficulté qui était placée juste après la ligne d’arrivée était plus propice pour faire des différences mais le problème, c’est que ça faisait long pour ensuite espérer aller jusqu’au bout. C’était un parcours difficile mais où il restait compliqué d’arriver seul”.

À QUATRE SECONDES DE BENJAMIN THOMAS AU GÉNÉRAL

Après avoir peiné à faire la jonction sur ce qu’il restait des hommes de tête - parmi lesquels Benjamin Thomas -, Benoît Cosnefroy a finalement joué la victoire d’étape dans un groupe de six coureurs. Et il n’est pas parvenu à se montrer plus rapide que le pistard de la Cofidis (voir classement). “Il m’aurait fallu un petit peu plus de fraîcheur, et un Benjamin Thomas un peu moins fort. J’aurais peut-être pu lancer le sprint dès la sortie du virage mais avec des si, on peut refaire toute la course… En faisant 2e, on n’est pas loin de la vérité même si on venait chercher la gagne. Aujourd’hui (vendredi), je n’ai pas réussi…”. Pour autant, il promet être satisfait de sa condition actuelle. “Ce n’est jamais facile de sortir d’un stage en altitude. Les sensations sont souvent mitigées. Je me sentais bien, j’espérais bien faire, j’étais très concentré avec l’ensemble du collectif. Pour faire 2e, il faut forcément une bonne condition”.

Le voilà désormais 2e du classement général et prêt à tout tenter pour inverser la tendance du jour. “Il reste deux étapes et donc deux opportunités. Il faudra tenter des choses, bien sûr. Je suis à 4 secondes au général, c’est bien. Tout est possible sur ces deux étapes. On va essayer même si ça paraît difficile face à un Benjamin Thomas qui est très fort”.

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