Rudy Fiefvez : « On n’avait pas le choix »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Rudy Fiefvez n’avait pas encore décroché de victoire en cette première partie de saison 2022, c’est désormais chose faite. Le sociétaire de l’Océane Top 16 l’a emporté, dimanche, sur le Grand Prix de la Couronne (Élite Nationale), en Charente. “Ça fait toujours plaisir de gagner. C’est ma première de la saison, après une phase difficile. J’espère que cette victoire en appellera d’autres”, se réjouit le lauréat auprès de DirectVelo. La mission est ainsi accomplie. “J’étais clairement venu pour gagner, je l’avais annoncé à ma copine hier (samedi). Elle me dit que je ne gagne jamais avec le sourire alors, à l’arrivée, j’ai fait un petit sourire en clin d’oeil de cette remarque - notre photo -. J’ai gagné avec le sourire, c’est chose faite !”.

Ce succès, l’expérimenté Rudy Fiefvez - 29 ans et plus d’une décennie en Élite au compteur - le doit aussi à la force collective et à la domination de son club sur l’épreuve. “Il y a eu un très gros travail de l’équipe. Cette victoire récompense le travail de tout le monde. Clément (Le Boetez) a été très fort tout au long de la course. C’est aussi grâce à lui que j’ai pu aller chercher la victoire. C’était pour moi ou pour lui. Il n’y avait pas d’autres choix. C’est moi qui lève les bras mais c’est grâce à l’équipe. On a été vraiment soudés” (voir classement). Ne pas gagner n’était pas franchement envisageable pour lui. “Avant la course, au briefing, on s’était dit qu’on allait jouer la gagne. On était à la maison, on n’avait pas le choix, d’autant que l’an passé on s’était loupé sur cette épreuve. Gagner devant notre public, c’est bien”.

Cap désormais sur le Tour de Loire-Atlantique. “Puis il sera temps de préparer les Championnats. Je n’ai pas d’objectifs particuliers. Le principal, pour moi, reste de faire gagner mes coéquipiers. Personnellement, je n’ai plus rien à prouver sur le vélo. Je veux me faire plaisir et aider les jeunes. Si je peux faire gagner les jeunes, ou un Alexis Diligeart qui a connu une période difficile, ce serait super. J’aimerais bien qu’il gagne avant d’arrêter le vélo. Alexis n’est pas qu’un coéquipier, c’est un ami”. De son côté, Rudy Fiefvez ne sait pas s’il sera toujours sur le vélo l’an prochain. “Je vis au jour le jour mais il faudra bien finir par penser au futur”.

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