Tour de Bretagne : Arkéa-Samsic vise d’abord une étape

Crédit photo Christian COSSERAT / DirectVelo

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Après cinq jours de course sur le Tour de Bretagne (2.2), Arkéa-Samsic - sans doute la formation la plus solide sur le papier au départ de l’épreuve - n’a pas encore été en mesure de décrocher une victoire d’étape. Mais seuls trois coureurs sont encore en lice pour les rouge-et-noir : Donavan Grondin, Romain Hardy et le Colombien Miguel Eduardo Florez. Dans ces conditions, que peut espérer la ProTeam des deux dernières journées de course, ce week-end ? “On va essayer de faire un bon général, pourquoi pas essayer de remonter. Mais on va surtout viser une victoire d’étape, il reste deux possibilités”, répond Donavan Grondin. “Comme nous ne sommes que trois, on n’a pas le poids de la course sur nous, c’est bien”.

À quelques minutes du départ de la sixième étape, à Plumergat (Morbihan), le Réunionnais ne savait pas vraiment quoi espérer de cette étape de samedi d’un point de vue personnel, lui qui a terminé 3e au Hinglé mercredi dernier. “On prend la course au jour le jour. On verra bien comment ça va se passer et on ira s’il y a une ouverture. Je ne sais pas si ces deux dernières étapes correspondent à mes caractéristiques. Je verrai bien une fois sur le circuit final comment je me sens, après tous les efforts fournis depuis le début de la semaine”, lâche-t-il pour DirectVelo avec prudence, mais sans doute nullement sans ambition.

PAS DE PRESSION PARTICULIÈRE

“Ce sont deux étapes dures. Il y a de la fatigue. On espère pouvoir en profiter pour tirer notre épingle du jeu. On est tous les trois à moins d’une minute au général. On va essayer de se rapprocher au général mais l’objectif principal est de gagner une étape. Il nous reste deux chances, on va faire le maximum”, confirme son expérimenté coéquipier Romain Hardy, qui insiste lui aussi sur la priorité de sa formation pour ces deux derniers jours. “Pour le général, en n’étant que trois, je pense que ça va être compliqué. Le leader (Alex Baudin, NDLR) est fort, Johan (Le Bon) aussi. De mon côté, il sera compliqué de boucher 40 secondes alors on va viser une étape. On verra ensuite pour le général”.

L’athlète de 33 ans imagine une course imprévisible et décousue ce samedi. “Il reste deux journées compliquées. C’est une course dure à contrôler, le leader n’est pas à l’abri de se faire isoler puis d’être attaqué au général. Son équipe est au charbon depuis deux jours. On sait qu’au Tour de Bretagne, il peut aussi y avoir un coup de Trafalgar avec vingt costauds qui partent assez vite. Il faut faire attention à tout. Ça pourrait partir dans tous les sens”. Comme Donavan Grondin, Romain Hardy ne ressent pas une pression particulière quant au fait de ne pas avoir encore gagné sur ce Tour de Bretagne, alors que bien plus généralement, il est vrai que l’équipe Arkéa-Samsic a réalisé un début de saison très solide. “Forcément, on est plus attendu que d’autres puisqu’on est sans doute l’une des plus grosses équipes de ce Tour de Bretagne. Mais on n’est que trois. On n’est pas les mieux armés et on n’a pas mis les leaders non plus, même si on a aligné une bonne équipe”.

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