Paul Penhoët veut « inverser la tendance »

Crédit photo Christian COSSERAT / DirectVelo

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Pour le moment, la Conti Groupama-FDJ n’y arrive pas. En pleine réussite depuis le début de saison avec nombre de ses coureurs, le collectif bute à chaque fois sur des adversaires décidément coriaces, cette semaine, depuis le début du Tour de Bretagne (2.2). Déjà 2e jeudi, Paul Penhoët a encore dû se contenter d’une honorable mais peu satisfaisante 2e place, ce vendredi, sur le circuit finistérien de Scaër (voir classement). “Hier (jeudi), on n’avait pas forcément réussi à être tous bien présents dans le final. On a bien discuté après l’étape. Cette fois-ci, on a voulu tout bien faire. On a fait un super boulot d’équipe. C’est la meilleure étape que l’on a faite, collectivement, depuis le début. Ça commence à venir. Mais on s’est peut-être retrouvé devant un peu trop vite”, regrette le perfectionniste Paul Penhoët auprès de DirectVelo, à chaud.

Il y a du mieux, donc, dans la préparation du sprint. Mais ce n’est pas encore suffisant pour couper la ligne en vainqueur. “Avec cette petite montée dans le final, il ne fallait pas lancer de trop loin mais avec Jensen (Plowright), on était vite devant. J’ai attendu pour lancer mais le mec de Riwal (Elmar Reinders, NDLR) est arrivé très vite de derrière. Il était très puissant et il est passé avec plus de vitesse”, concède volontiers le vainqueur d’étape sur le dernier Tour de Normandie (2.2). “Il m’a débordé aux 200 mètres. Je n’ai pas pu le remonter et je termine encore 2e, c’est dommage. Mais il restera encore deux autres opportunités pour l’équipe”.

En se refaisant le sprint après coup, Paul Penhoët imagine qu’il aurait été préférable “d’arriver en tête dans le dernier virage avec encore un mec devant Jensen, pour que lui puisse lancer aux 300 mètres et que, moi-même, je produise mon effort à 150 mètres de l’arrivée. Ça aurait sans doute été le mieux”. Or, le sprinteur s’est également retrouvé à “prendre le virage à l’intérieur et forcément, je me suis fait tasser à la sortie. Mais ça se joue toujours à des petits détails. Il faut surtout retenir le bon travail de l’équipe”, assure-t-il, préférant voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Mais désormais, la Conti Groupama-FDJ veut absolument en gagner une. Et il ne reste plus que deux possibilités. “Avec, déjà, la 2e place de Jensen sur la deuxième étape, ça commence à faire beaucoup. On veut vraiment inverser la tendance sur les deux prochains jours”.   

 

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