Samual Eddy s’habitue au cyclisme européen

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

Samual Eddy a fait parler de lui, ce jeudi, en prenant part à l’échappée du jour lors de la quatrième étape du Tour de Bretagne (2.2). “L’idée, au sein de l’équipe, c’est de montrer le maillot et d’être devant à chaque fois qu’on le peut. Hier (jeudi), on a enfin réussi à mettre quelqu’un devant et j’étais heureux que ce soit moi”, relate, ce vendredi matin, l’Australien auprès de DirectVelo, avec un peu de recul. “Je n’ai pas joué les sprints intermédiaires ni les GPM. On est venu dans l’idée de jouer la victoire donc je voulais garder autant d’énergie que possible pour me concentrer sur l’éventualité de gagner l’étape. J’ai tout misé là-dessus”. Mais finalement, ce sont les sprinteurs et le Néerlandais Casper van Uden (Development Team DSM) qui ont eu le dernier mot (voir classement). “Je suis quand même très content de cette journée passée à l’avant. Évidemment, ça aurait été mieux d’aller au bout mais on connaît la chanson et on sait que ça ne marche pas souvent”.

Membre de la formation BridgeLane, celui qui vit dans l’État de Victoria, à Bendigo au nord de Melbourne, ne dispute actuellement que sa deuxième course de la saison sur le sol européen. “J’ai eu la Covid en mars et je n’ai pas pu beaucoup rouler. J’ai repris au Tour du Loir-et-Cher, ça m’a permis de retrouver un minimum de rythme avant ce Tour de Bretagne”. Il n’est pas certain de revoir « l’Aussie » passer à l’offensive d’ici dimanche. S’il y a d’autres opportunités, pourquoi pas, mais l’idée maintenant va surtout être de jouer le classement général avec Tom Chapman. Ce sera le plan principal de l’équipe”.

PASSER PRO AVEC SON FRÈRE

Étudiant en deuxième année de licence de Droit, Samual Eddy rêve de passer pro, avec son frère, Patrick, qui évolue lui-même au sein de la réserve de la DSM.
“Je ne suis pas issu d’une famille de cyclistes. Dans mon entourage, tout le monde joue au football australien ou au tennis. Mais mon frère s’est vite mis au cyclisme avec moi et d’ailleurs, jusqu’en 2019, on a fait quelques courses ensemble, sur la piste, même si je me suis toujours consacré en grande partie au cyclisme sur route”.

Encore en plein apprentissage, le coureur de 20 ans se décrit avant tout comme un puncheur, capable de passer les petites bosses et de se débrouiller lors de sprints en petit comité.
“J’ai découvert les courses européennes l’an passé. C’était très dur. Je n’étais pas sûr de continuer en Europe cette année mais finalement, je suis là et je dois bien admettre que ça se passe mieux que l’an passé pour l’instant. Je sais à quoi m’attendre désormais. Il y a moins de stress”. Après le Loir-et-Cher et la Bretagne, il se rendra notamment dans le Grand Est pour le Tour de la Mirabelle. Avant son “grand objectif” : une participation au Championnat du Monde Espoirs, à la maison, en Australie. 

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