Quentin Pacher découvre la gestion du Mur de Huy

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Quentin Pacher a longtemps joué avec les meilleurs. À moins de 500 mètres de l’arrivée jugée au sommet du Mur de Huy, ce mercredi, le sociétaire de la Groupama-FDJ était toujours présent dans les toutes premières positions d’un peloton déjà bien amaigri. Avant de caler au moment décisif de la Flèche Wallonne. “J’étais bien placé à 300 mètres de la ligne. Mais je manque un peu d’expérience, c’est la première fois que je venais ici pour la gagne. J’ai peut-être mal géré mon effort dans le final et j’ai coincé”, lâche à chaud, pour DirectVelo, celui qui se classe finalement en fin de Top 20, derrière son coéquipier Rudy Molard (voir classement). “Dans une arrivée en bosse comme celle-là, tout le monde est à fond et au rupteur alors il n’y a pas vraiment de stratégie”, avance-t-il lorsqu’on lui demande si une entraide était possible entre Rudy Molard et lui-même.

En l’absence de David Gaudu, forfait pour la Flèche Wallonne comme pour Liège-Bastogne-Liège, dont il avait pris la 3e place l’an passé, la WorldTeam tricolore a dû s’adapter. “Ce n’était pas un objectif personnel, à la base, mais ça l’est devenu avec le forfait de David alors que je devais être à son service. Avec Rudy Molard, on était tous les deux dans le coup. On a été bien soutenus par le reste de l’équipe. Forcément, je savais qu’il y a plus d’attentes car le résultat de l’équipe reposait sur moi et Rudy. Mais ce sont des choses qu’il faut apprendre à gérer et ça se fait plutôt bien”, se réjouit l’athlète désormais trentenaire. 

Dans la dernière ascension, Quentin Pacher a ciblé une roue : “Celle d’(Alejandro) Valverde !”, rigole-t-il. “Vu le nombre de fois qu’il l’a gagnée… Mais après, dans le dur, ça s’est fait à la pédale de toute façon. Je suis resté à mon rythme alors que les autres ont été capables d’accélérer. C’est là que ça se joue, j’ai encore des progrès à faire”. Idéalement, il aurait souhaité qu’il y ait moins de monde au pied de la dernière montée du Mur de Huy. “Il fallait être patient. Je pensais que ça bougerait plus tôt. C’est bien quand la course se durcit plus tôt car le peloton est plus petit et c’est donc plus facile pour se placer. Mais il faut faire avec les conditions de course”. Quentin Pacher et la Groupama-FDJ s’apprêtent désormais à aborder Liège-Bastogne-Liège, dimanche prochain, “dans le même état d’esprit, avec Valentin Madouas en plus”.

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