Thomas Devaux : « On se devait de réagir »

Crédit photo Eponine Gauvin

Crédit photo Eponine Gauvin

Et de quatre. Thomas Devaux a remporté sa quatrième course en trois semaines ce lundi lors du Grand Prix de Vougy (voir classement). “La forme est là ainsi que la confiance. Je suis sur une bonne dynamique. J’espère que ça va continuer encore longtemps“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme.

En début de course, son équipe n’était représentée que par un seul élément dans le groupe de tête. “On s’est fait un peu piéger. On avait juste Axel (Chatelus) devant mais il y avait presque 30 coureurs dans l’échappée. Sur un peloton d’une petite centaine, ça faisait léger“. La formation iséroise a alors pris le taureau par les cornes. “On est quand même une des meilleures équipes de la région. On se devait de réagir. On a pas mal roulé dans un premier temps. Puis on a décidé d’arrêter et on est rentré en compagnie d’Antoine Debons avec un groupe d’une petite dizaine“.

« MES TROIS COMPAGNONS D’ÉCHAPPÉE SE SONT ÉCARTÉS »

Un regroupement général s’est opéré et au fur et à mesure des ascensions de la montée Parras, le peloton de tête n’était plus composé que de seize unités à deux tours de l’arrivée dont trois pensionnaires de Charvieu-Chavagneux avec Thomas Devaux, Antoine Debons et Axel Chatelus. “On s’est retrouvé en surnombre. On tentait d’attaquer chacun notre tour“. Malgré tout, à la cloche, Jordan Labrosse (AG2R Citroën U23 Team) et Sander Andersen (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) ont réussi à s’extirper sans eux. “On s’est fait avoir. J’ai fait l’effort pour pouvoir rattraper l’échappée. Je ne connaissais pas trop l’état de fraîcheur de mes coéquipiers“.

En haut de la dernière ascension de Parras, ils ne sont plus que cinq à l’avant et seul Thomas Devaux parvient à tenir la barre chez Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme. “Ensuite, Aurélien Gilbert a attaqué sur le faux plat. Mes trois compagnons d’échappée se sont écartés. J’ai alors bouché tout seul le trou pour le rejoindre. Ensuite, on a bien collaboré jusqu’à l’arrivée et j’arrive à le battre au sprint“, conclut le coureur de 25 ans.

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