Toby Chatonnet fait valoir son punch

Crédit photo Patrice Meunier

Crédit photo Patrice Meunier

Depuis deux décennies, le Grand Prix de La Bonneville a vu défiler quelques noms sur son circuit. Kévin Lalouette, Jérémy Cornu, Pierre Gouault ou encore Benoit Cosnefroy y ont gagné tous les quatre avant de passer professionnel. Nicolas Malle aussi y a levé les bras. Et cette année, c'est au tour de Toby Chatonnet de rencontrer le succès, dimanche dernier, dans le cadre de la troisième épreuve de la Classique des Jeunes Léopards. Pour ce faire, le coureur du VC Rouen 76 a imposé son punch et sa puissance en haut d'une difficile bosse, longue de 700 mètres.

Pour sa première année Espoir, Toby Chatonnet n'a donc pas tardé à lever les bras chez les grands. Aguerri à des efforts plus soutenus après ses participations au Grand Prix de Saint-Hilaire-du-Harcouët et de quatre courses Elite Nationale en Bretagne pour des débuts en N1, le Lillebonnais n'a pas raté sa cible. Sa bonne vision de la course lui a permis d'aborder le final en bonne position, mais aussi un joli clin d'œil familial. "J'ai appris la première victoire de mon frère James chez les Minimes pendant la course. C'est sa toute première victoire depuis qu'il fait du vélo. C'est super".

UNE PREMIÈRE À LIÉGE

Le VC Rouen 76 a fait le plein de victoires le week-end passé, à des échelles différentes. "Florentin Lecamus-Lambert a remporté samedi une manche de la Coupe de France N1. Ça donne des envies. J'étais déçu de ma 9e place lors de la première manche à Saint-Philbert, où je pouvais espérer mieux", notait Toby Chatonnet après avoir franchi la ligne. Et la réponse est arrivée. "Aujourd'hui, je me sentais fort et confiant pour le sprint, sourit-il. J'étais présent dans la bonne échappée de quatorze coureurs qui s'est formée à la mi-course. Puis elle s'est réduite à six".

Tout se joue alors dans l'ultime bosse. "Clément Ollivier a haussé le rythme avant d'aborder la partie la plus pentue mais je suis resté au contact. J'ai porté mon effort aux 200 mètres pour lui prendre dix mètres". Épanoui à Rouen, Toby Chatonnet est comme un poisson dans l'eau. "On prend de l'expérience au contact des plus anciens et on apprend avec les coureurs expérimentés et les directeurs sportifs". Pour autant, il ne formule pas d'ambitions nouvelles après ce premier bouquet. "On a un beau programme. Je vais disputer ce week-end la Gainsbarre puis la Gislard. Ensuite, Liège-Bastogne-Liège Espoirs est à mon programme. Ce sera ma première épreuve de Classe 2".

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