Désigné sprinteur du jour de l'équipe Alpecin-Fenix en cas d'emballage massif, et préféré à Tim Merlier, Jasper Philipsen avait de belles cartes en main pour renouveler son titre au Grand Prix de l'Escaut (1.Pro) ce mercredi. Cependant, le vent de côté en début de course sur la partie du tracé en direction d'Anvers a décidé d'un autre scénario. Le Norvégien Alexander Kristoff (Intermarché-Wanty-Gobert) l'emporte en solitaire et le Belge termine dans le Top 10 (voir le classement) après avoir accroché le bon wagon en compagnie de Tim Merlier dans une course échevelée.

"Les bordures se sont formées directement après le départ. Je ne me rappelle pas d'une course où nous avons été à fond sur 200 kilomètres, du départ à l'arrivée, raconte le coureur de 24 ans à DirectVelo. Pendant la course, on pensait la situation idéale. Avec Tim (Merlier), nous sommes les deux coureurs de l'équipe qui peuvent gagner ici, et nous sommes dans la première bordure. Après coup, on peut se dire qu'un équipier en plus, ça aurait pu aider".

L'équipe Bora-Hansgrohe était la mieux représentée avec quatre coureurs. "Je pense que c'était à eux de réagir quand Alexander Kristoff a attaqué. Tout le monde était à la rupture. On a roulé à fond toute la journée". Quelques minutes plus tard, c'est assis que Jasper Philipsen doit laisser ses autres compagnons le devancer sur la ligne. "Je n'avais plus rien dans les jambes. Je ne pouvais pas sprinter. Je le répète, cette course était vraiment très exigeante".