Antoine Debons rêve du Tour de Romandie

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Un coureur de Charvieu-Chavagneux IC pourrait participer fin avril au Tour de Romandie. C’est le vœu d’Antoine Debons, qui vise une sélection avec l’équipe nationale de Suisse engagée sur l’épreuve WorldTour. “Cette année, il y a un peu moins de monde avec le passage dans le WorldTour de coureurs comme Simon Pellaud et Joël Suter. Il y a un coup à jouer. Nous sommes 15-20 candidats”, dit-il à DirectVelo alors que sept coureurs seront retenus. Participer à la plus grande épreuve de sa région serait “un rêve” pour le coureur de 24 ans, souvent sélectionné en équipe de Suisse chez les Espoirs. “Il y a une arrivée pas loin de chez moi, en Valais. Il paraît que c’est le Romandie le plus dur de l’histoire. Ça pourrait être vraiment cool !”.

Pour séduire Swiss Cycling, Antoine Debons a besoin d'obtenir très rapidement de solides résultats. Il l’a fait ce dimanche lors d’Annemasse-Bellegarde. “Faire un Top 10 ici (voir classement), c’est un bon résultat mais il y a un peu de frustration car j’étais vraiment bien dans la montée de Chez Padon. Je suis peut-être mal payé par rapport à ça”. Dans la principale difficulté de la journée, il est sorti du peloton, en compagnie de Joris Chaussinand et Aurélien Gilbert, avant d’être repris par Clément Braz Afonso et Adrien Maire.

« JOUER LA GAGNE PLUS SOUVENT »

Après la descente, ils ont vu revenir quelques coureurs puis un petit peloton. “On repart à neuf dans un pétard, avant un final tactique. J'espérais une meilleure place au sprint. Je suis resté derrière Castellarnau qui n’a pas roulé tout le final comme il avait Campistrous à l’avant. Je me suis donc dit que c’était la roue à prendre mais il a lancé tard et je n’ai jamais pu le remonter”. S’il avait les jambes pour faire mieux que 6e, le Suisse reste satisfait de sa journée. “J’étais en forme depuis le début de saison mais j’étais déçu de ne pas avoir de résultat, alors ça fait du bien”.

Après trois saisons au niveau Continental, l’ancien coureur du Team Vorarlberg a choisi de se tourner cette année vers un club amateur français. “Je suis venu pour pouvoir jouer la gagne plus souvent. Quand tu es dans une Conti avec des grands noms, tu travailles dans l’ombre et tu joues rarement ta carte, rapporte-t-il. Par ailleurs, le fait de courir toujours dans le même pays fait que tu es plus regardé dans ce pays, plutôt que de courir un peu partout”. Le 3e d’une étape du Tour de Savoie Mont-Blanc 2020 espère ainsi taper dans l'œil d’une équipe professionnelle de l’Hexagone. “Je dois encore apprendre à courir en France car c’est plus décousu que sur les UCI. Ça relance tout le temps. Je m’y fais petit à petit et ça va aller”.

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