Nacer Bouhanni : « C’est important pour la confiance »

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Celle-ci, il l’attendait depuis un long moment. Depuis le 27 septembre 2020, précisément. Le dernier succès de Nacer Bouhanni remontait en effet à Paris-Chauny, il y a un an et demi. Depuis, il n’était pas parvenu à trouver l’ouverture sur l’ensemble de la saison 2021 et tournait autour depuis le début de l’exercice annuel en cours. Mais il s'est donc imposé ce dimanche lors de la Roue tourangelle, manche de la Coupe de France. “Je suis satisfait parce que depuis le début de saison, je faisais beaucoup de places de 2 ou 3. C’était sur des sprints de niveau mondial, à Tirreno, Milan-Turin, Milan-San Remo puis La Panne… Ici, c’est sûr que le niveau était moins élevé que sur les dernières courses mais ça fait toujours du bien de revenir avec la victoire”, se satisfait le sprinteur d’Arkéa-Samsic, qui l’a emporté devant Bryan Coquard (voir classement). “C’est important à la fois pour la confiance et pour remercier l’équipe du travail qui a été fait”.

S’il n’y avait pas à douter de la pointe de vitesse de Nacer Bouhanni, la principale inconnue du côté de la ProTeam bretonne se trouvait plutôt du côté du scénario de la course. Les rouge-et-noir allaient-ils réussir à favoriser une arrivée au sprint malgré un collectif restreint et donc affaibli ? “On n’était que cinq au départ car il y avait des malades, mais on s’était dit qu’il était important d’arriver au sprint. C’était donc l’idée : on voulait un scénario avec une arrivée au sprint, quitte à ce qu’il faille que je me débrouille tout seul dans le final. C’est ce qu’on avait décidé avec le DS Arnaud Gérard. Les derniers relais de Laurent Pichon et de Kévin Vauquelin ont permis de faire avorter l’échappée qui était sortie un peu plus tôt”, se satisfait le sprinteur de 31 ans en évoquant le travail de ses coéquipiers.

Ensuite, il s’est donc débrouillé. Comme imaginé au briefing quelques heures plus tôt. “J’ai pris la roue des (Groupama-)FDJ car j’ai vu qu’ils étaient en surnombre. C’était l’équipe la mieux représentée pour emmener le sprint. Puis j’ai fait mon effort à 150 mètres de la ligne”. Pour déborder le Néerlandais Bram Welten et l’ensemble de ses adversaires. Place désormais au Grand Prix de l’Escaut puis au Tour de Turquie, “avant de marquer une petite coupure”

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