Entouré de nouveaux leaders, Simon Guglielmi se régale

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Simon Guglielmi savoure. Après avoir été invité par la Groupama-FDJ à trouver une nouvelle formation pour 2022, l’athlète de 24 ans avait eu peur de rester sur la touche mais il a finalement trouvé chaussure à son pied en signant chez Arkéa-Samsic. Et il assure vivre un début de saison très plaisant au sein de la ProTeam bretonne. “Pour l’instant, ça se passe très bien. L’équipe est top et me permet de bien m’épanouir. Je continue de bien progresser. Je découvre de nouveaux leaders en ayant couru avec Warren (Barguil) puis avec Nairo (Quintana) sur ce début de saison. Les sensations sont bonnes et je me fais vraiment plaisir depuis la reprise”, a-t-il résumé auprès de DirectVelo dimanche dernier, en marge de la dernière étape de Paris-Nice (2.UWT).

DES AMBITIONS PERSONNELLES SUR LA CLASSIC LOIRE-ATLANTIQUE

Bien qu’il n’était pas présent sur les routes du Tour de la Provence (2.Pro) puis du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1) pour les deux succès de Nairo Quintana, il a tout de même pu apprécier le fait de travailler avec le Colombien tout au long de Paris-Nice, alors qu’il avait épaulé Warren Barguil, notamment, lors du Tour d’Algarve (2.Pro), mi-février. “C’est génial ! C’est nous qui durcissons la course, qui mettons des mecs à rouler. On peut viser la gagne du général sur pas mal de courses. Franchement, c’est top à vivre”.

S’il se plaît dans ce rôle d’équipier, l’ancien porteur du maillot jaune sur le Tour de l’Avenir compte également jouer sa propre carte lors de certains événements, et ce dès le week-end prochain. “J’irai de temps en temps sur des manches de Coupe de France où j’aurai ma carte à jouer pour faire des résultats. Ce sera le cas très prochainement sur la Classic Loire-Atlantique, une course qui me correspond bien. J’aimerais y faire un résultat. Mais je referai aussi des courses dans la peau d’un équipier pour Warren ou Nairo, sur les Ardennaises ou lors du Dauphiné. J’aurai un beau programme avec des courses du niveau WorldTour mais aussi d’autres épreuves sur lesquelles jouer ma carte”, insiste-t-il. Une combinaison qui lui convient parfaitement et lui donne beaucoup d’envie pour les mois à venir.

LES BLAGUES INCOMPRÉHENSIBLES DE NAIRO QUINTANA

Bien que son expérience chez Arkéa-Samsic ne fasse que commencer, le Savoyard a déjà beaucoup appris au côté des nouveaux coureurs qui l’accompagnent. “Entre Nairo et Warren, ce n’est pas du tout pareil. Ce sont deux leaders différents avec des approches de course qui sont différentes. Ils ne transmettent pas la même chose à leurs coéquipiers. Les deux sont très bons leaders”, appuie-t-il, le sourire aux lèvres, comme si l’injustice qu’il considère avoir vécu l’an dernier (lire ici) lui avait aussi appris à apprécier plus encore sa situation actuelle.

“Warren, c’est un leader qui nous fait rire et met la bonne ambiance. Il est comme ça. Nairo, il nous conditionne beaucoup sur la façon d’aborder le final des courses. Je pense que s’il parlait bien français, même s’il est en train de l’apprendre, on rigolerait aussi beaucoup avec lui. Il a l’air d’être très drôle. Il fait beaucoup de blagues en espagnol mais malheureusement, on n’est pas nombreux à les comprendre dans le bus. Ou alors, vraiment pas souvent”. Avant de conclure, toujours, avec bienveillance vis-à-vis des deux garçons précédemment cités. “Ce sont deux bons gars et je prends du plaisir à rouler pour eux, c’est le principal”. À n’en pas douter, Simon Guglielmi est épanoui et il ne comptera pas ses coups de pédale tout au long de la saison pour aider les hommes forts des rouge-et-noir.

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