Alexis Caresmel : « Des années que j’espère passer au-dessus »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Et de deux ! Après le Tour du Centre-Var, Alexis Caresmel a remporté sa deuxième course de l’année, dimanche dernier, au Prix de Raillicourt (voir classement). “C’est parti dès le deuxième tour. On s’est retrouvé à treize devant. J’avais mes coéquipiers Clément Braz Afonso et Bastien Michon avec moi. Sur la fin, on s’est attaqué. On arrive à dix au sprint. Bastien Michon m’a bien emmené. On a passé le dernier virage en tête. J’ai pu lancer mon sprint dans de très bonnes conditions. Il y avait un bon petit faux plat", déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de l'équipe Philippe Wagner Cycling.

En revenant des deux semaines de stage et de courses dans le sud, le coureur de 29 ans a attrapé la Covid. “Je suis bien rétabli mais on était un peu frileux pour que j’aille à la Coupe de France. C’est pour ça que je n’étais pas à la Vienne Classic ce week-end“. Il aura en revanche l’occasion d’aller sur la prochaine manche, non loin de chez lui, à la Boucle de l’Artois. “J’ai habité deux ans autour d’Arras. Je connais très bien les routes, je roulais avec Adrien Petit dont le père organise la course". Entre-temps, il aura un autre gros rendez-vous avec le Tour de Normandie (2.2). “Ça va me plaire. Je suis en excellente forme".

« CAPITAINE DE ROUTE ET MEILLEUR SPRINTEUR »

À l’intersaison, après deux années au VC Amateur Saint-Quentin, il a donc décidé de rejoindre la nouvelle structure Philippe Wagner Cycling. “Ça s’est fait relativement tôt. J’ai été contacté début août juste après le Prix de Bavay où j’ai terminé 2e. Ils m’ont proposé leur projet ambitieux. Je leur ai fait confiance, j’ai donné mon accord dans les semaines suivantes". En parallèle, l’habitant de Thourotte (Oise) est devenu commercial pour l’entreprise Philippe Wagner. “Je démarche les grandes surfaces dans un rayon de 50 kilomètres autour de chez moi”.

À bientôt 30 ans, Alexis Caresmel est le coureur le plus expérimenté de l’équipe. “Je suis le plus ancien. J’ai un rôle de capitaine de route mais je suis aussi le meilleur sprinteur de l’équipe. Je combine les deux, entre guillemets. Cet hiver, on a travaillé sur plusieurs trains pour m’emmener. Ça s’est tout de suite bien goupillé. Je n’attends pas non plus que les sprints, je vais aussi dans les échappées". Il souhaite toujours franchir le Rubicon. “Ça fait des années que j’espère passer au-dessus. Je suis dans les meilleurs Français depuis trois-quatre ans. J’ai eu des opportunités mais à chaque fois, ça s’est refermé au dernier moment. Je ne m’affole pas, je me suis imposé sur deux courses mais je dois en gagner d’un niveau supérieur", conclut l’ancien pensionnaire de Lotto-Bodysol-Pôle Continental Wallon en 2011 et de Veranclassic-AGO fin 2016. 

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